Mardi à Mulhouse, devant près de 2.000 personnes rassemblées dans le Parc des expositions de la ville, Nicolas Sarkozy a estimé que la suppression du quotient familial proposée par François Hollande, candidat PS à l’Elysée, serait « une folie » et « aurait des conséquences dramatiques » pour la politique familiale de la France.
Lors de ses voeux mardi à la « France solidaire », le chef de l’Etat a déclaré à Mulhouse que la préservation de « l’universalité de notre politique familiale » était « un acquis absolument majeur de notre modèle social » ainsi qu’un ciment de la société.
Pour le chef de l’état « le succès de notre politique familiale nous est envié dans tout le monde ». « Je n’accepterai jamais qu’on remette en cause le quotient familial, qui est le cœur de notre politique familiale ».
La suppression de cet avantage fiscal lié au nombre d’enfants à charge, proposé par le projet socialiste avait été qualifié de « folie » mardi matin à l’Elysée lors du traditionnel petit déjeuner de la majorité a indiqué un participant.
Le quotient familial dont le coût annuel estimé à dix milliards d’euros, profite seulement aux 50% de foyers assujettis à l’impôt sur le revenu.
Le plus grand nombre de bénéficiaires étant les plus aisés qui ont le plus grand nombre d’enfants.
Cet avantage représente pour Nicolas Sarkozy, l’aide familiale de 4,5 millions de familles.
« Notre politique familiale fonctionne, pourquoi vouloir la détruire ? » s’est-il interrogé
« S’il est un domaine où le consensus entre nous devrait être respecté, c’est celui de la politique familiale. » a estimé le chef de l’état pour qui le quotient familial permet de faire progresser de 150.000 personnes chaque année dans la population active ce qui permet selon lui, d’avoir un taux de fécondité pour la France parmi les plus élevés d’Europe.
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