Le candidat sortant qui effectuait mardi un déplacement en banlieue trois jours après celui vendredi et samedi de François Hollande à Vaulx-en-Velin (Rhône), Creil (Oise), Trappes (Yvelines) et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a ironisé sur le bilan du déplacement de son rival socialiste.

Mardi à Drancy (Seine-Saint-Denis) Nicolas Sarkozy a ironisé sur les déplacements en banlieue effectués par son rival PS, François Hollande en fin de semaine dernière, estimant que «pas une seule idée» n’était sortie de ce déplacement.

Le président-candidat a déclaré en marge d’une rencontre avec des responsables religieux de la ville :

«Je suis très impliqué dans la vie des quartiers, depuis longtemps. J’ai vu que M. Hollande y avait passé deux jours. Mais il n’y a pas une seule idée qui soit sortie de ces deux journées (….) Peut-être que la prochaine fois, il viendra moins longtemps, il sortira plus d’idées».

Le président sortant a ajouté : «C’est totalement cohérent avec la gauche des années 90, qui n’avait jamais investi un centime dans les banlieues».

Nicolas Sarkozy a souligné avoir mis en place le plan ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) pour les banlieues, soit «46 milliards d’euros investis pour l’amélioration de la vie de nos quartiers».

«C’est notre majorité qui l’a mis en œuvre. Alors venir et ne rien décider, c’est son choix, mais pas le mien», a conclu Nicolas Sarkozy.

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