Invité de France Info lundi matin, le ministre des Transports Thierry Mariani a assuré alors que le tribunal de commerce de Paris a décidé lundi matin la cessation d’activité de Seafrance, que le gouvernement avait « une obligation de résultats ».
Le ministre a précisé « faire en sorte que si la société n’est pas reprise, on arrive, pour la totalité des salariés si possible, à retrouver quelque chose », explique le ministre des Transports.
Le tribunal de commerce de Paris a décidé lundi de prononcer la liquidation définitive avec cessation d’activité de la compagnie transmanche SeaFrance et a rejetté la seule offre de reprise, faite la société coopérative portée notamment par la CFDT maritime Nord-Pas-de-Calais.
Cette proposition portait sur un plan de sauvetage avec une coopérative financée par les indemnités de licenciement des 880 salariés, auxquelles la SNCF était prête à ajouter en indemnités exceptionnelles, 36 millions d’euros.
Le tribunal de commerce n’a pas été convaincu « L’activité ne peut être poursuivie, le tribunal met fin à la période de maintien de l’activité de SeaFrance » indiquent les motifs de la décision rendues par les juges.
Un avocat apprenant la décision a déclaré « C’est un gâchis énorme, un gâchis social ».
Le gouvernement et des salariés non syndiqués étudient par alleurs l’après Seafrance avec une offre du danois DFDS, allié au français Louis Dreyfus.
Lundi matin le quotidien Libération indique que le groupe Eurotunnel compte soutenir le projet de sauvetage de SeaFrance par ses employés en se portant acquéreur des navires de la compagnie de ferries transmanche.
Pour le ministre des Transports si « Une entreprise comme Eurotunnel qui s’intéresse à SeaFrance, c’est une bonne nouvelle ».
« l’essentiel c’est les emplois. Le problème n’est pas de savoir si avec Eurotunnel, Dupnt Pierre ou Jacques. L’essentiel est qu’il y a plus de 800 emplois qui sont menacés» a conclu Thierry Mariani.
SeaFrance : « On a une obligation de résultats »… by FranceInfo
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