Contaminée à la naissance par le virus du sida, une enfant de deux ans et demi, n’en porte, plus aucune trace actuellement.
Un jeune enfant atteint du virus du sida depuis sa naissance a guéri.
« l’enfant dès sa trentième heure de vie sous un traitement à base de trois médicaments dits antirétroviraux »
Avant de prononcer le mot « guérison », la prudence doit être observée mais cette histoire marquera la 20e édition de la conférence sur les rétrovirus qui a débuté dimanche 3 mars 2013 à Atlanta aux Etats-Unis.
Il y a presque trois ans une femme originaire du Mississippi qui réside à Baltimore donne naissance à une fille qui n’aurait pas été pas été soignée à temps alors que la mère était porteuse du virus VIH selon les médecins.
Un très fort risque de contamination est souligné d’autant que le taux de risque d’avoir contaminé le bébé est en principe supérieur à 30%.
Pour s’occuper du bébé, des spécialistes de l’université Johns Hopkins de Baltimore sont alors appelés et décident de placer l’enfant dès sa trentième heure de vie sous un traitement à base de trois médicaments dits antirétroviraux.
Il s’agit d’une décision inédite dans le cas d’un enfant, mais les circonstances particulières imposent que le virus soit combattu le plus massivement possible.
Trois semaines après le début du traitement, plus aucune trace du virus n’est détectable dans le sang de l’enfant.
Le traitement répété lors de tests effectués à de très nombreuses reprises montrent que celui fonctionne.
Après quelques mois, les médecins ne vont pas revoir l’enfant qui ne sera de nouveau suivie médicalement qu’à vingt-trois mois.
Les médecins apprenant par ailleurs qu’elle ne suit plus aucun traitement depuis qu’elle a un an et demi.
Plus aucune trace décelable du virus VIH n’apparaît chez la fillette.
Dix mois plus tard et sans aucun traitement, la fillette ne présente aucune trace décelable du virus VIH
Actuellement l’enfant, qui a a trente-trois mois, ne montre aucune trace de la présence du virus.
Cette stratégie de traitement massif pourrait être appliquée sur d’autres enfants pour confirmer ce premier résultat.
Cependant ce premier cas de « guérison » intrigue certains spécialistes selon lesquels la possibilité que le bébé n’était peut-être pas infecté, et que la contamination n’était peut-être due qu’à une mauvaise interprétation des résultats.
Cette hypothèse est rejettée par les spécialistes qui ont suivi l’enfant et qui rappellent qu’ils ont multiplié les tests pour être certains.
Des spécialistes parlent de « guérison fonctionnelle », ce qui signifie que le virus n’est pas détectable, mais qu’il n’a peut-être pas totalement disparu.
Le virus traité massivement de façon précoce pourrait lui avoir laissé le temps d’aller de se cacher dans ce qui appelé des « réservoirs » constitués de cellules abritées dans des ganglions dans lesquels le virus « dort » avant de se multiplier potentiellement.
Il s’agit d’une première très encourageante et son cas a été présenté dimanche par les scientifiques, lors de conférence annuelle sur les rétrovirus et les infections, à Atlanta, aux Etats-Unis.
Voir aussi : (Vidéo) Canal + : Michel Onfray chez Ardisson « Jésus est une fiction » ( Salut les Terriens)
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M6 devant France 3 – France 2 sous les 15 % ( audience hebdo- 18 au 24 fév 2013)
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