Plus de 3 millions de travailleurs français présentent un risque élevé de « burn-out » selon une étude du cabinet Technologia publiée mercredi 22 janvier 2014.
Ce risque élevé de burn-out concerne notamment des personnes sans antécédents psychiques et les pathologies « ne concernent que la sphère professionnelle » indique ce sondage effectué auprès de 1.000 actifs.
Le burn out, une maladie, relativement fréquente dans notre société, peut avoir des répercussions assez sévères. Il est est défini comme un épuisement psychique, physique et émotionnel des travailleurs.
à l’origine le terme « burn out » concernait les fusées
qui avaient brûlé tout leur carburant.
A l’origine, le terme « burn out » concernait les fusées qui avaient brûlé tout leur carburant, mais poursuivent leur course pendant quelques minutes encore, avant de s’écraser finalement au sol, n’ayant plus d’énergie.
De même, le travailleur n’ayant plus ses ressources ne peut plus continuer ; et ce phénomène peut être facilement comparé au burn-out de la fusée.
Aucune profession pratiquement n’est épargnée par le « burn-out » dont les risques sont notamment le stress et les responsabilités.
Le cabinet Technologia qui est notamment intervenu chez France Télécom après la vague de suicides de 2008 et 2009 affirme que le lien « direct et essentiel » de « burn-out » avec le travail est établi.
Le cabinet Technologia avait déjà été à l‘origine d’un appel à la création d’un observatoire du suicide ; avec plus de 10.000 suicides par an, la France compte l’un des taux de suicide les plus élevés en Europe. En septembre, le gouvernement avait suivi es recommandation du cabinet et mis en place un organisme.
Dans le cas de l‘étude publiée sur les risques de « burn-out », c’est d‘abord chez les agriculteurs (23,5%), que le risque est particulièrement élevé, viennent ensuite les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprise (19,7%) suivis de près par les cadres (19%), puis les ouvriers (13,2%), les professions intermédiaires (9,8%) et les employés (6,8%).
Selon le cabinet de prévention des risques professionnels il ressort de ce sondage que 12,6% des personnes interrogées encourent un « burn-out », soit 3,2 millions d’actifs sur l’ensemble de la population.
Le risque de « burn-out » a d’abord pour cause, selon le cabinet Technologia, un travail excessif et compulsif.
Actuellement le « burn-out » peut être reconnu au titre de l’article L 461-1 du code de la sécurité sociale, dans le seul cas où la maladie justifierait une incapacité permanente de plus de 25% et également si un lien « direct et essentiel » avec le travail a été démontré par un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles.
Or, le cabinet Technologia relève que ces affections sont « très difficilement reconnues » compte tenu du flou existant sur la définition clinique de ce syndrome et l’absence de tableaux de maladies professionnelles précis.
Un appel pour la reconnaissance par la sécurité sociale du « burn-out » a été lancé par Technologia via la création de trois nouveaux tableaux de maladies professionnelles: dépression d’épuisement, état de stress répété et anxiété généralisée.
L’étude du cabinet Technologia a été menée en ligne du 30 juillet au 20 août, selon la méthode des quotas, auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 actifs.
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