Le chef de l’Etat annonce dans un entretien au quotidien « Le Monde » publié vendredi 30 août que la France est prête à agir au côté des Etats-Unis, dès lors que les experts de l’ONU auront terminé leur enquête sur l’usage d’armes chimiques.
François Hollande doit s’entretenir, vendredi, avec Barack Obama sur la préparation d’une opération militaire internationale en Syrie, mais veut « une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas ».
Une « première fenêtre de tir entre samedi dans la nuit
et mardi matin. » ( Expert sur France 2 )
Le blocage russe ne semble pas faire renoncer la France la à porter un « coup d’arrêt » à un « régime qui commet l’irréparable ».
Par ailleurs le chef de l’état précise la France ne changera pas de position quelle que soit la décision de la Grande-Bretagne après le « non » du Parlement à David Cameron, Premier ministre britannique.
Il précise que la France peut agir sans son allié britannique, et que « chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France ».
François Hollande ajoute à propos de la Syrie exclure toute intervention avant le départ des inspecteurs de l’ONU, prévu samedi, il ne l’exclut pas avant que le Parlement français ne se réunisse, mercredi 4 septembre.
« J’ai convoqué le Parlement mercredi en session extraordinaire, il débattra de la situation en Syrie. Et si j’ai engagé la France, le gouvernement l’informera des moyens et des objectifs poursuivis conformément à l’article 35 de la Constitution. » poursuit-il.
François Hollande précise « la question n’est plus de savoir si des armes chimiques ont été utilisées le 21 août dans la banlieue de Damas. C’est un fait établi ».
Il ajoute « Même les autorités syriennes ne le nient plus. Non, la question, c’est de connaître les auteurs de cet acte effroyable. La France dispose d’un faisceau d’indices qui vont dans le sens de la responsabilité du régime » précise t-il dans l’entretien au Monde publié vendredi 30 août.
Le président de la république mesure la portée des mots utilisés « Je ne parlerais pas d’une guerre, mais de la sanction d’une violation monstrueuse des droits de la personne humaine ».
« Je ne suis pas favorable à une intervention internationale qui viserait à ‘libérer’ la Syrie ou à renverser le dictateur » ajoute le président de la république.
Le président de la République précise à propos de la légalité d’une intervention sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU, que « le protocole de 1925 interdit l’usage des armes chimiques » et que « gazer une population constitue, comme Ban Ki-moon l’a dit lui-même, un crime contre l’humanité ».
Le chef de l’état ajoute craindre que le « Conseil de sécurité ne soit empêché de prendre la résolution nécessaire pour une action. Il est bloqué depuis deux ans sur la question syrienne ».
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entre samedi dans la nuit et mardi matin. »
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