Le président américain Barack Obama a annoncé samedi 31 août qu’il allait demander le feu vert du Congrès au moment où une intervention militaire des Etats-Unis en Syrie paraissait imminente.
Avant de ‘engager dans une action, le président américain souhaite obtenir l’aval des parlementaires et de l’opinion publique de son pays.
Une intervention militaire des Etats-Unis contre Damas semblait imminente, suite aux menaces du secrétaire d’Etat américain John Kerry vendredi et les déclarations du régime syrien samedi se disant prêt à riposter à toute attaque.
Pourtant samedi soir, Barack Obama qi s’est entretenu vendredi avec François Hollande pendant 40 minutes au téléphone vendredi, a annoncé avoir décidé de demander l’autorisation d’utiliser la force au Congrès.
François Hollande comptait lancer une opération militaire
aux côtés des américains.
Le président américain a précisé à des journalistes devant la Maison blanche « Je sais depuis longtemps que notre pouvoir ne réside pas que dans la force militaire, mais dans l’exemple que nous donnons dans le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple ».
Un vote devrait avir lieu dans la semaine du 9 septembre, les auditions parlementaires au Sénat américains ne pourront débuter qu’au retour des Sénateurs américains dont la plupart sont en vacances.
Les débats ne pouront donc avoir lieu avant le 9 août à la Chambre des représentants, majoritairement républicaine. Avant cette date, aucune intervention militaire américaine en Syrie ne pourra avoir lieu.
La décision britannique de ne pas s’engager
aux côtés de Barack Obama a beaucoup pesé
La décision britannique de ne pas s’engager aux côtés de Barack Obama a beaucoup pesé a indiqué l’historien François Durpaire face aux hésitations du président américain.
Selon l’historien « Les Etats-Unis peuvent faire une guerre sans l’ONU, mais ils ont déjà plus de mal à faire une guerre sans la Grande-Bretagne », a-t-il affirmé sur France Info.
« Les Etats-Unis ont du mal à engager une guerre sans la Grande-Bretagne »
François Durpaire a ajouté « Le Congrès et l’opinion américaine ne sont pas convaincus de la pertinence d’une action militaire en Syrie. Barack Obama se dit qu’il y a un risque politique de voir une opinion et un congrès hostiles à son intervention. »
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