A l’image de Jérémie Louis-Sidney, la plupart des membres de la cellule islamiste démantelée ce samedi, sont connus des services de police pour des faits de délinquance.

Autre pont commun entre ces membres de la cellule islamiste démantelée, ils n’ont connu la radicalisation que récemment. Sur les 200 partisans supposés du djihad armé fichés en France, la moitié serait des délinquants déjà connus des services de police.

Jérémie Louis-Sidney par exemple était fiché pour trafic de stupéfiants. Trois des autres suspects ont un casier judiciaire pour vol, violence, ou trafic de drogue. Une double casquette de voyou et terroriste de plus en plus répandue.

Autre particularité ce sont de jeunes Français nés dans les années 80 ou 90 issus de milieux modestes, tout comme Mohamed Mérah.

« Le cas Merah, a fait sauter un verrou de sécurité très important, c’est celui des français natifs de France qui s’attaquent à la France. Et ce verrou psychologique avec la détermination qu’a montré Mérah peut faire tâche d’huile ».

Plusieurs suspects se sont convertis à l’Islam avant de basculer dans le radicalisme.

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