Le nombre de morts survenus après les émeutes qui ont lieu en Tunisie depuis la mi-décembre s’élève à au moins 35 personnes a indiqué mardi la présidente de la Fédération internationale des ligues de droits de l’homme (FIDH), Souhayr Belhassen.
Le gouvernement tunisien annonçait jusqu’à présent 14 morts et Amnesty international en comptait 23.
La présidente de la FIDH indique s’apuyer sur une liste « nominative».
Elle ajoute que le nombre total de tués est encore plus important : «Ça tourne autour de la cinquantaine» estime t-elle sans indiquer de chiffre précis.
En ce qui concerne le nombre de blessés il serait aussi très important.
Après les manifestations du week-end les heurts se sont déplacés dans des villes côtières de Bizerte et Sousse.
Les villes du centre-ouest de la Tunisie -Kasserine, Thala et Regueb,
théâtre d’émeutes lundi.
Les villes du centre-ouest de la Tunisie -Kasserine, Thala et Regueb- étaient également lundi le théâtre d’émeutes.
Selon Amnesty International les forces de sécurité ont ouvert le feu sur les manifestants dans ces trois villes «dans le cadre d’une répression de plus en plus violente contre ceux qui expriment leur colère face aux conditions de vie, au chômage et à la corruption» indique l’ONG.
Dans la région de Kasserine, les émeutes ont fait plus de 50 morts ces trois derniers jours a indiqué à l’AFP un responsable syndical :
«C’est le chaos à Kasserine après une nuit de violences, de tirs de snipers, pillages et vols de commerces et de domiciles par des effectifs de police en civil qui se sont ensuite retirés», a indiqué Sadok Mahmoudi, membre l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).
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