Après un exil de 20 ans, l’islamiste Rached Ghannouchi a été accueilli dimanche à Tunis par des milliers de partisans pour son de retour.

Rached Ghannouchi a annoncé qu’il ne serait pas candidat à la première élection présidentielle de la Tunisie de l’après Ben Ali, l’ex-président qui avait laminé son mouvement.

Dans un entretien à l’AFP le dirigeant du mouvement islamiste,
a déclaré :

« Je ne vais pas me présenter à la présidentielle, et il n’y aura aucun (candidat) membre d’Ennahda ».

« Si nous sentons que le gouvernement satisfait les attentes de ceux qui ont

pris part à cette révolution, alors pourquoi pas? »

En ce qui concerne une participation d’Ennahda aux législatives qui doivent théoriquement être organisées, comme la présidentielle, dans un délai d’environ six mois, il n’a pas fait de précision.

Il a par ailleurs indiqué : « Après 20 ans d’absence, mon parti n’est pas prêt à jouer un rôle sur la scène politique, la priorité est de reconstruire Ennahda ».

Interdite sous le règne de Ben Ali, sa formation comptait plusieurs milliers de membres qui ont été arrêtés ou contraints à l’exil.

Une éventuelle participation à l’équipe gouvernementale de transition n’a pas été exclue totalement par Rached Ghannouchi.

« Si nous sentons que le gouvernement satisfait les attentes de ceux qui ont pris part à cette révolution, alors pourquoi pas? », a-t-il indiqué.

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