Le débat sur l’identité nationale que voulait rouvrir Copé n’aura  finalement pas lieu.

Afin de contrer la poussée du FN avant 2012 afin que l’UMP retrouve « les valeurs » captées par le parti d’extrême droite, Jean François souhaite relancer le débat sur l’identité nationale, abandonné en février après trois mois de débat et autant de polémiques.

Copé a évoqué samedi devant le Conseil national de l’UMP, un « grand débat, un débat nécessaire qu’il nous faudra immanquablement reprendre » avec un « retour à fond » aux fondamentaux de la droite.

Les membres de la majorité qui redoutent de faire le jeu de Marine Le Pen sont sceptiques.

En conséquence l’exécutif a décidé d’annoncer officiellement qu’il ne relancera pas le débat sur l’identité nationale.

Fillon « Il ne faut pas jouer avec les vieilles allumettes qui ont si souvent et si inutilement consumé la droite ».

Mercredi le porte-parole du gouvernement François Baroin a déclaré que le gouvernement ne relancera pas le débat sur l’identité nationale et l’UMP le ferait sous sa seule responsabilité s’il décidait du contraire.

François Baroin a ajouté « Si les formations politiques, au sein de la majorité ou ailleurs, souhaitent discuter de cette question, c’est sous leur responsabilité ».

« Cette question, pour le gouvernement, dans sa construction et son architecture ministérielle, est derrière nous », a poursuivi François Baroin.

La veille François Fillon a déclaré que le FN « ne mérite pas de complaisance » .

Un message destiné à tempérer la proposition de Copé : « Il n’est pas nécessaire de tomber tête baissée dans toutes les provocations parce que c’est évidemment exactement ce que cherche l’extrême droite .

François Fillon avait précisé « Il ne faut pas jouer avec les vieilles allumettes qui ont si souvent et si inutilement consumé la droite ».

Dans un un sondage Ifop pour France Soir à paru mercredi, il apparaît que 54% des sympathisants UMP approuvent le parallèle établi par la vice-présidente du Front national (FN) Marine Le Pen entre les «prières de rue» des musulmans et l’Occupation indique

Selon les résultats de l’étude, après les récents les propos de Marine Le Pen, seuls 39% des personnes interrogées approuvent ses propos contre 61% des personnes sondées qui les désapprouvent.

La semaine passée deux membres du gouvernement avaient réagi aux propos de Marine Le Pen.