Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a averti qu’il n’y avait «pas de place pour ceux qui salissent l’uniforme de la police» et a prévenu qu’il serait «extrêmement sévère» si les faits reprochés aux policiers de la BAC nord de Marseille étaient avérés.
Sur le perron de la place Beauvau, le ministre a déclaré «Si les faits qui sont reprochés à ces policiers sont avérés, je serais extrêmement sévère et je prendrai des décisions», a-t il indiqué en précisant qu’il se rendrait à Marseille le 12 octobre à l’occasion du congrès du syndicat de police Alliance.
Manuel Valls qui s’est adressé aux journalistes, a rappelé que «de nombreux policiers de la BAC des quartiers nord de Marseille sont mis en cause pour des faits particulièrement graves».
Le ministre de l’Intérieur a souligné que cette mise en cause intervient à l’issue d’une «enquête approfondie menée depuis plusieurs mois dans la discrétion par l’Inspection générale de la police nationale sous l’autorité de la justice, d’un magistrat qui a évidemment à faire la lumière sur les faits», a-t-il souligné.
«il n’y a pas de place pour ceux qui salissent l’uniforme de la police
qui est un honneur pour ceux qui le portent»
«Si les faits qui sont reprochés à ces policiers sont avérés, je serais extrêmement sévère pour ces hommes», a averti le ministre.
Pour le ministre «il n’y a pas de place pour ceux qui salissent l’uniforme de la police qui est un honneur pour ceux qui le portent», ni «pour ceux qui salissent la police et la République».
Et de préciser «il n’y a pas de place dans la police pour ceux qui se détournent des règles de la déontologie, des règles élémentaires, un policier ne peut en aucun cas passer de l’autre côté, du côté des voyous», a ajouté Manuel Valls. «La police, pour être respectée, doit être exemplaire», a-t-il poursuivi.
Voir aussi : (Vidéo) Bac de Marseille : témoignage d’un ancien policier « la hiérarchie était avisée ».
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