L’accord amiable passé entre la mairie, l’UMP et Jacques Chirac prévoyant un remboursement de 2,2 millions d’euros, dont 1,65 million acquittés par l’UMP, a été approuvé lundi par Le Conseil de Paris.
Dans l’affaire dite des emplois fictifs à la mairie de la capitale, le Conseil de Paris a approuvé lundi l’accord à l’amiable passé entre la mairie, l’UMP et l’ancien président Jacques Chirac.
A une importante majorité, l’accord d’indemnisation qui prévoit le remboursement du coût estimé de ces emplois fictifs par l’UMP et Jacques Chirac a été approuvé.
En contrepartie, la Ville de Paris ne sera pas partie civile au procès.
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a déclaré lors de son intervention avant le vote du conseil :
La Ville de Paris « obtient aujourd’hui la réparation à laquelle aspiraient légitimement les Parisiens ».
« Je veux donner mon sentiment sur les approximations et contre-vérités qui se sont exprimées au cours des dernières semaines » a ajouté le maire de Paris en faisant référence aux Verts notamment opposés à la signature du protocole.
Les Vert dénoncent : « une justice à deux vitesses » et des « arrangements ».
Ces derniers affirment qu’il s’agit d’ »une justice à deux vitesses » et d’ »arrangements ».
Bertrand Delanoe a poursuivi : « La somme de 2,2 millions d’euros correspond strictement au montant inscrit dans l’ordonnance de renvoi du juge » en rejetant la possibilité pour l’ancien président ert maire de Paris d »échapper à ses juges ».
« Un procès se tiendra bien dans les prochains mois contrairement à ce que beaucoup ont laissé croire » a-t-il affirmé.
Le parquet ayant requis un non-lieu dans la procédure, le retrait de la constitution de partie civile par la Ville de Paris, entraîne une absence de plaignant.
Pour le Vert Yves Contassot « Personne de bonne foi ne pourra imaginer qu’avec 1.5 million d’euros – après déduction des 2.2 millions et les frais d’avocats ainsi que intérêts-, on dédommage réellement les contribuables parisiens ».
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