Vincent Ducrey auteur du « Guide de l’Influence » (Editions Eyrolles) a choisi lemediascope.fr pour présenter en exclusivité son livre en version IPad.
Vincent Ducrey : A l’heure ou l’ensemble des canaux se sont multipliés par 10 par 100 depuis ces dernières années et l’idée c’est d’essayer de cartographier et d’organiser et de structurer une communication à l’heure de ces nouveaux canaux….
L’objet de mon livre, je souhaite proposer et donner une contribution à tout cet écosystème de l’information et aider les gens dans leur logique de communication.
Pouvez vous nous parler de la communication 360 ?
La communication 360 c’est essayer de faire passer un communication, une information parmi tous les canaux d’information qui sont les canaux des médias, donc ça va être les journaux, les radios ,les télés, les canaux web donc ça va être les blogs, ça va être tous les réseaux participatifs, Twiter Facebook et puis les relais d’opinion, donc le terrain , les contacts directs les foires et salons.
Dans votre livre vous insistez également sur l’importance qu’a le qualitatif par rapport au quantitatif?
J’essaie de dissocier d’un côté le buzz et de l’autre l’influence.
Je pense qu’aujourd’hui on est rentré dans la logique du quali, le quali c’est quoi: c’est la relation, c’est le fond, qu’est ce qu’on en ressent vraiment qu’est ce qu’on en ressort et donc ça nécessite une étude plus approfondie, une approche plus vraie plus durable avec le consommateur.
Et donc les opérations de buzz c’est un peu les montagnes russes vous allez avoir beaucoup de trafics beaucoup de vues et dans 15 jours personne ne s’en rappelle et une opération dans une logique d’influence , ça va être au «day to day», de travailler sur la construction d’interaction avec le consommateur et d’essayer sur la durée de maintenir cette interaction et de l’enrichir, c’est beaucoup plus compliqué mais c’est aussi beaucoup plus intéressant à la fois pour la marque et pour le consommateur.
Quel est le rique pour ceux qui ne prendraient pas ce virage?
Le risque on le voit, c’est qu’aujourd’hui vous avez de nouveaux entrants qui n’existaient pas il y a 6 mois, il y a un an et qui avec peu de moyens arrivent à se faire un nom, mais il y a des gros mastodontes en terme d’annonceurs ou de médias qui se voient doubler maintenant sur certaines chaînes, sur certains créneaux par des nouveaux entrants qui ont compris et qui ont eu l’intelligence d’investir dés le début sur la stratégie 360 ,médias web et opinion ,pour pouvoir performer et exister de manière beaucoup plus rapide et à moindre frais.
Est ce que vous prédisez à la télévision un grand avenir?
La télévision comme on est dans une logique de papyboomers, je pense qu’elle va continuer à subsister.
La question c’est, qui regardera la télévision ?
Dans ce contexte tout dépend si les chaînes veulent investir et faire émerger de nouvelles générations de téléspectateurs.
TF1 a fait des tests assez intéressants avec La Ferme Célébrités avec un contenu spécifique qui était uniquement exclusif en ligne à la suite de l’émission, donc ces nouveaux produits web qui permettent d’approfondir la relation et de l’encourager sur des nouveaux supports et de continuer l’interaction, je pense que c’est ça l’avenir de la télévision.
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