Vendredi à New York, la justice américaine a rendu son jugement dans l’affaire Vivendi.
Poursuivi par des actionnaires en partie ruinés qui réclamaient jusqu’à 11,5 milliards de dollars de dommages et intérêts, le groupe Vivendi a été reconnu coupable vendredi à New York de communication trompeuse.
En revanche, le jury d’un tribunal fédéral n’a pas retenu la responsabilité de l’ancien PDG Jean-Marie Messier qui a été relaxé.
L’avocat de Vivendi a immédiatement annoncé qu’il allait faire appel :
«Nous sommes satisfaits que les dommages (et intérêts) représentent la moitié de ce que réclamaient les plaignants. De ce côté là, c’est une victoire partielle», a déclaré l’avocat de Vivendi.
Jean Marie Messier, son directeur financier et cinq autres dirigeants de Vivendi doivent comparaître en correctionnelle au printemps à Paris
Ils devront répondre notamment des chefs d’accusation de diffusion d’informations fausses ou trompeuses, de manipulation de cours et d’abus de biens sociaux.
Ce procès en « class action » constitue une première. Jamais autant d’actionnaires français n’ont été impliqués dans un recours collectif américain soit près de la moitié d’un million d’actionnaires répartis entre la France, les Pays-Bas, les États-Unis et le Royaume-Uni.
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