A partir de lundi 31 mai et pendant trois semaines, Jean-Marie Messier, l’ancien patron de Vivendi ainsi que six anciens responsables du groupe comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les poursuites concernent des malversations.
Une pièce à conviction jugée déterminante lors du procès américain, pourrait être ressortie par les avocats des actionnaires lésés.
Le directeur financier de l’époque, Guillaume Hannezo évoque dans Le « livre des alertes », un recueil de mails et de mémos envoyés à Jean-Marie Messier, des « tours de magie comptable ».
Il indiquait alors à J2M ses craintes pour l’avenir :
« j’ai l’impression déplaisante d’être dans une voiture dont le conducteur accélère dans un virage serré quand je suis à la place du mort » avait il écrit en 2001 . La dégradation de Vivendi par les agences de notation avait pu être évitée de justesse.
Ensuite, Guillaume Hannezo raconte avoir demandé à ses collaborateurs de ne plus obéir aux instructions orales du grand patron.
Bien que Jean-Marie Messier ait été relaxé par la justice américaine cette pièce pourrait peser devant la justice française.
Les actionnaires de Vivendi à l’époque où Jean-Marie Messier était aux commandes, estiment avoir été trompés.
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