Dans un article de Télé Obs (Sem du 19 au 25 juin), consacré à l’émission de télé-réalité « Dilemme » diffusée sur W9 et produite par Alexia Laroche-Joubert, Yves Bigot directeur général en charge des programmes d’Endémol France déclare « «Ce n’est qu’un sous ++ Loft ++ » et n’exclut pas des suites judiciaires pour plagiat.
Pour Télé Obs : « Au départ, elle assumait tout, Alexia Laroche-Joubert. La vulgarité, la cupidité, l’obscénité de son émission censée révolutionner la télé-réalité. «On monte tout , on assume tout», répétait la productrice à longueur d’interviews ».
Le magazine ajoute : « Visiblement, aujourd’hui, elle assume moins. Depuis la mise en demeure adressée par le CSA à la chaîne W9 pour « atteinte au respect de la dignité de la personne humaine», elle ne répond plus aux interviews. Silence radio. «Elle est prise par d’autres projets», répond son entourage.
La télé-réalité troisième génération aurait-elle accouché d’un monstre ?
(…) Pour entrer dans le jeu un candidat accepta de se mettre entièrement nu , une autre de se raser la tête. (…) Par la suite une strip teaseuse du loft montrera toute l’étendue des ses talents et sa poitrine plastifiée. On vous passe les détails de la soirée SM.
La scène où une candidate prend un bain de purin pour faire gagner 500 euros à son équipe ou bien celle où la mère de Kévin accepte de se mettre en bikini en direct pour faire gagner 6000 euros à l’équipe de son fils.
« Jusqu’où seront ils prêts à aller pour gagner de l’argent ? demande le slogan de l’émission .
Le magazine poursuit » Très loin pour pas grand grand chose serait on tenté de répondre à la place des candidats. Selon nos information hormis une possible cagnotte de 300.000 euros pour le gagnant, chacun d’entre eux recevra 4700 euros brut en guise de salaire, d’heures supplémentaires, et de droits à l’image pour les dix semaines passées dans le cube.
Leur salaire horaire ? s’interroge le magazine qui annonce : 9 euros brut. Filmés 24h/24 sur le Web, ils ne seraient payés que 35 h par semaine.
Selon Télé Obs « Une séquence fit sortir le CSA de son habituelle léthargie.
Elle montrait une candidate tenue en laisse par une autre pendant une journée, mangeant dans une gamelle , portant un collier de chien, se comportant comme le premier Médor venu :
« J’étais libre de refuser», répondra l’intéressée.Personne ne m’a forcée. En entrant dans ce jeu, on connait les règles. La laisse, je n’ai pas trouvé ça dégradant.» C’est ce qu’on appelle prête à toutou pour réussir.
Chez Endemol, inventeur de la télé-réalité, et pas réputé pour être un repaire d’ enfants de choeur, on joue les pudibonds lorsqu’on évoque l’émission. On redoute même les amalgames. « Ce n’est pas la télé-réalité que nous voulons faire», explique Yves Bigot, le directeur général en charge des programmes. (…) ».
« Ce n’est qu’un sous-++Loft ++. Sans parler de plagiat ou de copie, on a le sentiment que cette émission parasite les nôtres. Nos services juridiques à Londres et à Paris sont en train de regarder l’émission de prés. Ils visionnent. Ils comparent. A eux de décider si on donne ou non une suite judiciaire», ajoute Yves Bigot.
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