Par la voix de son porte-parole adjoint Dominique Paillé, l’UMP a dénoncé « une fois de plus l’acharnement abject dont Eric Woerth est la cible »
« Ce comportement est proprement scandaleux tant il repose sur des montages farfelus, fabriqués de toutes pièces et qui n’ont qu’un objectif abattre un ministre qui fait bien son travail », déclare Dominique Paillé dans un communiqué.
« Outre l’atteinte évidente à la dignité d’un homme, le Mouvement populaire déplore l’abandon de toute forme de déontologie par ceux qui s’en rendent coupables et dont le seul but est d’assouvir des haines inexplicables » ajoute le porte-parole.
L’entourage de Woerth affirme que le prêt avait été « souscrit dans des conditions normales
L’entourage d’Eric Woerth a dénonçé un « acharnement » contre le ministre et a assuré lundi que le prêt avait été « souscrit dans des conditions normales comme tous les prêts électoraux » et affirme que celui-ci a été « remboursé également à des conditions normales et classiques ».
Selon la même source : « Ce prêt est adossé à la garantie de remboursement de l’Etat après validation des comptes de campagnes (…) et non aux revenus du candidat ».
« Le Crédit Agricole connaît parfaitement la réalité des revenus d’Eric Woerth, celui-ci étant client de longue date de cette banque ».
Le Crédit Agricole compte porter plainte
Dans un communiqué adressé à l’AFP l’agence régionale du Crédit Agricole Brie Picardie a également démenti lundi les informations de Mediapart.
La banque apporte « un démenti formel à toutes les allégations ou interprétations qui pourraient vouloir être tirées d’un document de travail purement provisoire et ne représentant aucun caractère contractuel ».
« L’opération dont il est fait mention est tout à fait banale, réalisée d’ailleurs avec des candidats de toutes tendances et s’analyse en fait comme une simple avance de trésorerie en anticipation du remboursement par l’Etat des dépenses de campagne dans les conditions fixées par la loi » affirme-t-elle.
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