Le président du Groupe des fédérations industrielles a réagi sur BFM radio aux mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour redynamiser l’industrie française.Yvon Jacob, président du GFI :
« On est en train, pour la première fois, de comprendre qu’il y a des mesures à prendre, à l’inverse de ce qui avait été fait précédemment, qu’il faut renverser les tendances, en particulier sur deux points que nous avons souligné avec insistance depuis fort longtemps.
C’est-à-dire la perte de compétitivité de notre industrie, du fait de l’excès de charges fiscales ou sur le travail, qui nous submergent littéralement.
En ce qui concerne les charges fiscales, un premier effort a déjà été fait à travers la réforme de la taxe professionnelle. Mais là aujourd’hui, ce qui est tout à fait important, c’est pour la première fois, au plus haut niveau de l’Etat, on reconnaît que le secteur exposé à la concurrence internationale, ne peut pas supporter les mêmes niveaux de charges sociales que les autres secteurs de l’économie française ».
Sur la taxe professionnelle Yvon Jacob déclare :
« certaines entreprises ont un bénéfice relativement mince parce que leur valeur ajoutée restait relativement importante, mais je peux vous citer des tas d’entreprises qui sont extrêmement satisfaites de la mesure.
Oui, une vraie bouffée d’oxygène que l’on évalue à peu près à deux milliards pour l’industrie, ce qui n’est quand même pas rien.
Yvon Jacob souhaite également qu’une « résolution très importante » demandée à Madame Lagarde, soit mise rapidement en place afin « de préparer d’ici à très peu de temps, de nouveaux produits financiers qui permettent de diriger une partie importante de l’épargne française vers l’industrie, qui a besoin de cet argent-là pour investir et pour se développer » a t- il indiqué.
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