Bernadette Chirac ne compte pas abandonner sa région malgré le redécoupage électoral de son canton prévu par le gouvernement
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en mars 2015.
L’ancienne Première dame a toujours été très active dans, la Corrèze son département d’adoption où elle y est installée depuis 1979 et à laquelle elle est profondément attachée.
« Quand j’arrive ici -en Corrèze-,
j’oublie mes soucis parisiens »
Dans une interview à l’hebdomadaire L’Express -édition du 2 avril 2014, l’ex-Première dame confie devoir faire face en plus de ses problèmes familiaux à plusieurs difficultés et déclare à propos du redécoupage électoral du canton dont elle est l’élue, prévu par le gouvernement « Cela me rend malade. S’ils font ça, on m’enterre dans huit jours ! »
Bernadette Chirac déclare « Quand j’arrive ici -en Corrèze-, j’oublie mes soucis parisiens » et évoque sans détour ses problèmes familiaux « Mon mari décline ; ma fille aînée, Laurence, est malade ; ma fille cadette, Claude, m’empêche de voir mon petit-fils. Alors quand j’arrive ici, j’oublie mes soucis parisiens », déclare t-elle à L’Express dans le cadre d’un reportage sur son fief en Corrèze.
Début mars 2014, Bernadette Chirac avait lancé lors d’une conférence de presse initiée par la droite pour annoncer une série d’initiatives ayant pour objectif de faire annuler le redécoupage des cantons décidé par la majorité. « On ne va pas se laisser piller comme ça ».
Evoquant « des projets en route, de projets importants pour le secteur ».
La conseillère générale de la Corrèze depuis une trentaine d’années souhaite demeurer à son poste pendant deux ans supplémentaires.
Le député UDI, François Sauvadet a présenté « un livre noir sur le redécoupage des cantons de France » critiquant « le coup de force du gouvernement avec sa réforme « ruralicide ».
IL était aux côtés de plusieurs présidents de conseils généraux UMP, UDI et divers droite. Dominique Bussereau ex ministre et député UMP et également président du Conseil général de Charente-Maritime avait parlé de la part du gouvernement « d’amateurisme et de précipitation ».
L’ex ministre avait précisé que des recours,seraient déposés par l’opposition d’abord gracieux auprès du premier Ministre puis auprès du Conseil d’Etat.
Lors des prochaines élections cantonales qui s’appellent désormais départementales, Bernadette Chirac perdra en mars 2015 son canton en Corréze si aucune solution n’est trouvée.
L’ancienne première dame avait accusé la gauche d’être responsable de la suppression de son canton mais aussi à certains responsables locaux de droite « parvenus à un compromis en l’écartant .Mon canton a peut -être disparu à cause de mon âge », a-t-elle ajouté.
Bernadette Chirac avait précisé « si je tombe dans la trappe, je dirai un certain nombre de choses. Si on disparaît, si on est condamné, c’est pour des raisons précises et il faudra les dire ».
Selon l‘ex première Dame Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur avait été désigné comme e responsable de cette situation et « à qui le Président a fait confiance » mettant hors de cause François Hollande, « vieille connaissance de mon mari ».
(Vidéo) Bernadette Chirac : » si je tombe dans la trappe,
je dirai un certain nombre de choses »
Voir aussi: TF1 : Audiences JT 20h Manuel Valls ( mercredi 2 avril) + France 2 / « Plus Belle la Vie »
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