Thomas ZUBER co-auteur du livre «FACEBOOK M’A TUER » était l’invité de BFM Business pour évoquer Facebook et les tendances générales liées à l’évolution du réseau social.
Thomas ZUBER : « c’est plus une boutade le titre, c’est pour montrer que Facebook est une révolution avec des points positifs et des points négatifs, mais c’est une révolution en tout cas en profondeur qui boulverse aussi nos modes de vie et nos relations de travail»
BFM: 20 millions de comptes actifs en France je n’arrive pas à croire à ce chiffre.
Thomas ZUBER: Il y a 20 millions de profils mais dans ces personnes il y a des personnes qui ont plusieurs profils mais vous avez aussi des faux profils, mais en tout cas Facebook touche toutes les générations.
BFM: Dans votre livre il y a plus des urbains trentenaires ..
Thomas ZUBER: Dans notre livre on a plus rencontré des personnes entre 15 , 20 et 45 ans et en fait Facebook touche toutes les générations, ça touche aussi les seniors de 65, 70 ans maintenant, on peut voir sa grande tante avec son iphone aux toilettes envoyer un post sur Facebook.
« On est toujours en pleine forme sur Facebook ».
BFM: Sérieusement, on est sur un phénomène de société qui a cette importance.
Thomas ZUBER: En fait le phénomène Facebook se diffuse chez les adolescents, les 15, 25 ans, il y a 80 % d’adolescents qui ont un profil, pour les 20, 35 ans ça va être 65% et après les seniors 65, 70 ans il y a actuellement à peu prés 10% qui ont un profil, mais petit à petit ça gagne toutes les générations car pour exister, pour être visible et bien il faut avoir un profil Facebook.
» Chacun se met en scène, se théatralise et essaye de se vendre sur Facebook
et de se vendre toujours sous son meilleur profil »
Chacun se met en scène, se théatralise et essaye de se vendre sur Facebook et de se vendre toujours sous son meilleur profil donc on a que des photos ou on est en vacances, ou on s’adore, ou on s’envoie des calins virtuels, on est toujours en pleine forme sur Facebook.
Alors après ça peut créer des gens qui ne sont pas heureux, car ils se disent moi je suis moins heureux que mes amis, parce que les amis sont heureux sur Facebook. C’est une forme de propagande du bonheur un petit peu Facebook aussi.
Il y a différentes possibilités, car il y a aussi une génération transparente, dans l’air de la transparence ou l’on croit que l’on peut tout montrer, vous avez le patron de Google qui a dit que si on était honnête et bien qu’on ne devait avoir rien à cacher alors qu’en fait renoncer à sa liberté individuelle, enfin sa vie privée, c’est renoncer à sa liberté individuelle.
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