François Hollande en déplacement vendredi à Vitry-le-François a confié qu’il imaginait « trois scénarios principaux. Un scénario noir où il y a une heureuse surprise pour la droite, avec une nouvelle campagne qui commence, un cercle vertueux qui se crée pour Nicolas Sarkozy ».

Mais aussi « Un scénario gris, où les choses sont plus serrées, où le total gauche n’est pas si haut, et à ce moment-là, la campagne de second tour est incertaine, comme en 1974. Et un scénario rose, où finalement sans avoir une victoire éclatante, on a une victoire probable, qui justifie qu’on fasse une campagne de second tour ardente, mais avec une liberté que le score de premier tour autorise. »

Vendredi lors d’un meeting en plein air dans une région qui avait voté majoritairement Nicolas Sarkozy il y a cinq ans, le candidat socialiste a fustigé le bilan du président-candidat et a critiqué les « promesses non tenues » du quinquennat, « l’affaiblissement de la croissance » l’augmentation de la dette et « l’augmentation du chômage ».

François Hollande s’est voulu mesuré contre toute « euphorie hâtive » et a appelé les abstentionnistes à se rappeler du 21 avril particulièrement dans cette région où les scores du FN sont importants.

Le député de Corrèze a ajouté « Ne vous laissez pas emporter par la peur (….) Je ne promettrai rien devant vous que je ne pourrai tenir ».

Le candidat PS a par ailleurs dénoncé « ceux qui s’en prennent à ce qui inquiète les gens modestes ».

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