La génération Facebook-35 h adore Michel et Augustin, fabricants fabrique des yaourts et des biscuits haut de gamme, gâteaux et de glaces pour une génération qui les adule, les adore.
Michel et Augustin ont pour concurrents Danone ou Nestlé. Leur entreprise compte 43 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros.
L’un des deux jeunes dirigeants, Augustin Paluel-Mamont est l’invité de France Info.
« la qualité, ça se paye »
Augustin Paluel-Mamont : Les consommateurs apprécient à la fois la qualité des produits , c’est le coeur de notre business, c’est que les gens achètent et surtout réachetent et aussi ils sont touchés par l’authenticité de la démarche, on fait des choses parce qu’on est passionnés, parce qu’on les aime , on a une super équipe et c’est ce qui transpire un peu à travers la marque Michel et Augustin.
France Info: vos concurrents ce sont des gens comme Danone, comme Nestlé, comment on concurrence des tels mastodontes ?
Augustin Paluel-Mamont : C’est l’innovation, nous on a innové, la clé de la croissance c’est l’innovation, c’est proposer quelque chose de différent au consommateur avec une vraie valeur ajoutée pour lui, nous on a innové à travers la marque.
Parce que ce n’est pas une marque, c’est juste le prénom de deux copains, on a un élément simple, on les portes ouvertes de la Bananeraie pour rencontrer nos consommateurs, on en fait très peu la publicité, il y a plus de 1000 personnes qui viennent nous rencontrer chaque premier jeudi du mois.
Parce que nos consommateurs sont touchés par l’histoire humaine de deux copains en temps réel car tous les jours ils se passent quelque chose de nouveau et la qualité des produits. je prends aussi un autre exemple , le marché du yahourt à boire était dominé par cette marque que tout le monde connait , il y avait aussi des marques distributeurs…
France Info: Et ils font pas de qualité eux?
Augustin Paluel-Mamont : C’est différent, nous on s’est dit , moi j’avais envie d’u yahourt à boire ultra premuim avec du vrai lait entier, de la vanille infusée dans le lait, on s’est dit si moi j’ai envie, il y a peut-être d’autres gens en France qui ont envie , donc on a mis au point ces recettes , on a fabriqué et aujourd’hui on en vent plus de 5 millions de bouteilles par an , donc la clé du succès c’est aussi l’innovation , proposer quelque chose de différent et qui soit perçu de manière positive par le consommateur.
France Info: et pourtant vous êtes plus cher?
Augustin Paluel-Mamont : Mais la question ce n’est pas le prix , il ne faut pas être sur des prix stratosphériques évidemment , mais la question c’est le rapport qualité prix , est ce que le consommateur qui s’offre une vache à boire Michel et Augustin est ce que entre guillemets il en a pour son argent ? Et aujourd’hui au bout de 7 ans on peut dire que oui, c’est avant tout la qualité du produit qui fait la différence.
France Info: Ils sont globalement deux fois plus cher que les autres produits que les autres produits de marque ?
Augustin Paluel-Mamont : Et oui, je vous prends un exemple là dessus , ce qui compte c’est la qualité de la matière première , nous on a un gros sujet qui est de refaire découvrir le vrai goût des aliments et des ingrédients aux Français , la vanille de Madagascar, nous c’est un infusion.
C’est comme quand vous faites chez vous une crème anglaise, vous laissez des gousses de vanille à infuser dans le lait, nous on fait la même chose, ça a un prix.
Pour les petits sablés ronds et bons qui ont été notre premier produit, quand on les concoctait dans ma cuisine de mon petit appart dans le XVIII è , le beurre vous savez combien ça coûte le kilo, ça coûte 4 euros le kilo, la margarine ça coûte combien, 1 euro le kilo.
Donc ce qui est très clair c’est qu’aujourd’hui la qualité, ça se paye. Et aujourd’hui il y a une frange de la population qui est prêt à payer plus cher pour avoir de la qualité.
Voir aussi : (Vidéo) Canal + : « Copé et l’affaire des pains au chocolat » (Guignols de l’info)
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