Nicolas Sarkozy ne sera pas entendu comme « témoin simple » que dans le cadre de l’affaire Bettencourt.
L’avocat de l’ex président de la république était hier au palais de justice de Bordeaux, où il a consulté le dossier. « Dès lors que Me Thierry Herzog a eu accès à la procédure, Nicolas Sarkozy ne peut plus être un simple témoin », indique un avocat au Parisien.
Le juge bordelais Jean-Michel Gentil qui va vraisemblablement l’entendre dans le volet « abus de faiblesse » de ce dossier aux multiples rebonds, a désormais le choix entre deux statuts : celui de mis en examen ou celui de témoin assisté.
S’il choisit d’opter pour le premier statut ce qui devrait être le cas estiment la plupart des avocats, c’est qu’il estime disposer de suffisamment d’indices « graves et concordants » à l’encontre de Nicolas Sarkozy.
Au terme de son instruction, le juge peut lui accorder un non-lieu ou le renvoyer devant un tribunal correctionnel.
Dans le cas où le magistrat lui accorderait seulement le statut de témoin assisté, cela voudrait dire qu’il estime ne disposer que d’indices « simples ».
Si ce statut est maintenu, le non-lieu est automatique au terme de la procédure.
Selon Le Parisien « Une chose est sûre l’audition de l’ancien président de la République paraît désormais imminente ».
Voir aussi : (Vidéo) Nouveau Lapsus – Ayrault : l’ »effroyable dialogue » franco-allemand
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