Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro/LCI publié jeudi 29 novembre 2012, l’idée d’un nouveau vote pour élire un président de l’UMP incontestable reste plus que jamais d’actualité pour les sympathisants du parti.
80 % des sympathisants UMP sont favorables
à l’organisation d’un nouveau vote
Alors que Jean-François Copé reste inflexible sur sa victoire pourtant très contestée, François Fillon prévoit de faire entrer mardi prochain, son groupe parlementaire, le R-UMP, à l’Assemblée.
Déjà de nombreux adhérents de l’UMP ont déchiré leur carte et dans le même temps, le parti de Jean-Louis Borloo, l’UDI, et le Front national annoncent enregistrer un nombre records d’inscriptions.
Face à une opposition occupée à régler ses querelles internes, le Parti socialiste au pouvoir, dispose d’une marge de manoeuvre dont François Hollande n’aurait pas osé rêver.
Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro/LCI, 80 % des sympathisants UMP sont favorables à l’organisation d’un nouveau vote auprès des militants. Seulement 20 % des sympathisants qui y sont opposés.
On retrouve le même pourcentage sur l’ensemble des Français (78% pour, 20 % contre et 2% des personnes interrogées ne se prononcent pas).
Alors que l’aspect financier de l’UMP est essentiel comme moyen de pression pour permettre aux fillonistes d’affirmer leur existence, l’ancien ministre et sénateur Henri de Raincourt a annoncé jeudi après-midi que les sénateurs et députés pro-Fillon resteront rattachés financièrement à l’UMP.
«Nous avons décidé de nous rattacher à l’UMP et de lui verser notre contribution financière pour marquer notre attachement à notre famille politique» a t-il indiqué.
C ‘est demain jeudi 30 novembre dernière limite que les parlementaires devront dire à quel parti, ils souhaitent être rattachés.
Sur un groupe de 131 membres, les sénateurs fillonistes sont environ 70. La part de financement public qu’ils rapportent à l’UMP est proche de 40 000 euros par an et par sénateur.
Le groupe parlementaire filloniste «est parti pour durer» a indiqué le député-membre du R-UMP, Lionel Tardy. Le groupe sera «encore là dans un an si un nouveau vote n’était pas organisé» a t-il estimé jeudi.
Selon le député «Le plus dur a été de franchir le pas. Mais maintenant, je suis très content. Les réunions du nouveau groupe vont être autrement plus vivantes que celle du groupe UMP, où en tant que député de base, je n’avais accès à rien», a t-il ajouté Lionel Tardy.
Le député de Haute-Savoie a précisé, au R-UMP, «c’est la collégialité», «si au-delà de trois mois, aucun nouveau vote n’a été organisé à l’UMP, j’organiserai dans ma circonscription des réunions d’informations sur le Rassemblement-UMP» a t-il affirmé.
Voir aussi : LeWeb 2013 « L’internet est en train de passer dans une troisième phase -Une nouvelle ère qui s’ouvre»
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