Après 13 heures d’audition jeudi l’ex-ministre de l’Economie Christine Lagarde défendait sa décision de recourir en 2007 à un arbitrage au montant très élevé pour régler le contentieux avec Bernard Tapie sur la vente d’Adidas devant la Cour de justice de la République.
Christine Lagarde a été entendue par des magistrats pour défendre sa décision de recourir en 2007 à un arbitrage très honéreux pour régler le contentieux avec Bernard Tapie sur la vente d’Adidas.
La directrice du FMI qui a passé près de 13 heures dans les locaux étant arrivée peu après 8h et ressortie après 21 h a déclaré « A demain ! » laissant entendre aux médias qui l’attendaient que son audition se poursuivrait demain vendredi.
Au cours de son audition devant la Commission d’instruction de la CJR, Christine Lagarde a détaillé les décisions, de recourir au choix d’un arbitrage en 2007 ainsi que celui de renoncer malgré des avis contraires, à tout recours contre la décision du tribunal arbitral.
Ce tribunal a condamné le Consortium de réalisation (CDR), organisme public gestionnaire du passif du Crédit Lyonnais, à verser à Bernard Tapie, le 7 juillet 2008, le montant astronomique de 285 millions d’euros (400 millions avec les intérêts).
Christine Lagarde a enteriné en septembre-octobre 2007, le choix d’un arbitrage, décidé par son prédecesseur Jean-Louis Borloo lorsqu’il était ministre de l’Economie en mai 2007.
En septembre 2008 elle a avait expliqu » devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, « L’arbitrage permettait de clore l’ensemble des neuf procédures en cours, les deux parties stipulant, dans le compromis, qu’elles acceptaient de se désister et renonçaient à toute instance ou action ».
Interrogée sur une ossible prise de décision avec le président Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde avait répondu rejetté cette hypothèse en affirmant « qu’aucune instruction n’avait été donnée ».
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