A la veille de discussions prévues lundi et mardi avec les partenaires sociaux, le Premier ministre invité du journal de France 2 dimanche soir, a assuré que « rien n’est encore décidé » sur la manière de financer la réforme des retraites.
Le Premier ministre a confirmé qu’il n’est « pas question » d’augmenter l’âge légal du départ à la retraite, fixé en 2010 à 62 ans par Nicolas Sarkozy.
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« Je veux écouter les partenaires sociaux, et il sont partagés sur cette question. Ce qu’ils veulent aussi surement c’est un équilibre, que tout le monde participe à la réforme, ce qu’il veulent c’est aussi un équilibre, c’est à dire les actifs du public comme du privé, les retraités mais aussi les entreprises. Tout cela en veillant a pouvoir d’achat et à la compétitivité des entreprises » a déclaré Le Premier ministre sur France 2.
Le système des retraites devrait être ramené à l’équilibre d’ici 2020. Pour y parvenir le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a indiqué qu’il défendra une réforme « de justice sociale », dont les efforts doivent être « équitablement répartis ». Le déficit, tous régimes confondus, pourrait atteindre 20 milliards d’euros.
Reste donc à trouver 7 milliards d’euros pour le gouvernement.
La durée de cotisation, devrait être allongée alors que l’âge légal du départ à la retraite, ne devrait pas changer.
A la veille d’ultimes rencontres avec les partenaires sociaux, le Premier ministre a assuré que les arbitrages seront pris avec le président de la République après ses rencontres avec les organisations patronales et les syndicats.
L’idée avancée par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, qualifiée de « cohérente » concernant une hausse de la CSG, devrait limiter à 0,2 ou 0,5 point si elle était retenue, face au « ras-de-bol fiscal » des Français.
Cette hausse représenterait 13 euros par mois en moins pour un salarié au SMIC.
A Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, estime que la France doit « absolument » éviter d’augmenter des impôts parvenus à « un seuil fatidique ».
Le gouvernement serait favorable à l’allongement de la durée de cotisation, actuellement de 41 ans et demi pour une retraite à taux plein qui pourrait atteindre 43 années voire 44.
Le 10 septembre, une journée de manifestation a été annoncée par les syndicats les plus contestataires (FO, CGT, FSU et Solidaires) avant même l’annonce des décisions qui seront prises et la fin des discussions,
Dimanche soir sur France 2, le Premier ministre a affirmé que la pénibilité de certains métiers et « les inégalités qui touchent les femmes » seont prise en compte dans sa réforme.
La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont choisi d’attendre de connaître les détails du projet gouvernemental avat d’appeler à une éventuelle mobilisation.
Voir aussi : Impôts : « un seuil fatidique » a été atteint – avertissement de Bruxelles à la France
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(Vidéo) France 2 – Ayrault – retraites : « que tout le monde participe à la réforme «
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