L’ancien président de la république Nicolas Sarkozy était dimanche 21 septembre 2014 sur le plateau de France 2, deux jours après un message publié sur Facebook afin d’annoncer sa candidature à la présidence de l’UMP. ( voir audience Sarkozy au 20h de France 2 dimanche 21 septembre 2014)

Nicolas Sarkozy a voulu montrer un nouveau visage aux Français et prouver qu’il avait changé face à Laurent Delahousse qui l’interrogeait.

 « Est-ce que vous me prêtez

deux neurones d’intelligence ?

L’ancien président a fait part de la nécessité de réformes du pays : « Notre modèle doit être complètement refondé » a t-il déclaré et a évoqué une baisse des charges pour les entreprises financée par des économies sur le budget de l’Etat et s’est ému de voir des jeunes Français partir à l’étranger.

Pour y parvenir il faut selon lui créer les conditions du rassemblement et en a profiter pour adresser un message clair à son camp l’UMP où depuis deux ans se livrent des guerres internes :

« Je dois travailler et parler avec tous les membres de ma famille politique (…) J’aurai besoin de tout le monde » a indiqué l’ancien président affirmant sa volonté de rassembler autant sa famille politique que les Français.

Nicolas Sarkozy a fait part de son « admiration » pour son « ami » Alain Juppé, et a évoqué le souvenir de sa bonne entente avec François Fillon sans oublier le soutien apporté par Jean-François Copé, tentant ainsi de rallier les siens autour de sa candidature.

L’ancien président a proposé de créer un nouveau parti avec un nouveau projet et un nouveau mode de fonctionnement.

Sur la question de garantir une primaire ouverte à droite, l’ancien chef d’état s’est contenté d’affirmer qu’il n’avait pas besoin de « rassurer Alain Juppé » sur ce point, ajoutant « C’est une richesse d’avoir Alain Juppé, François Fillon, beaucoup d’autres. Et peut-être même Nicolas Sarkozy. »

Affirmant vouloir se placer au-dessus des divisions partisanes, Nicolas Sarkozy a affirmé ne pas se situer « sur un axe gauche-droite » afin de rassembler au-delà de son parti et s’adresser à tous les Français.

Il a notamment tendu la main, aux déçus de François Hollande mais s’est aussi adressé aux électeurs de Marine Le Pen : « J’ai envie d’aller les reconquérir (…) Je veux aller les chercher un par un. » « Je crois qu’ils ont peur, qu’ils souffrent, que nous les avons déçus. »

Nicolas Sarkozy a débuté l’interview sans éluder une autocritique sur son bilan à l’Elysée exprimant sa « difficulté à déléguer », « Je suis un être humain » et évoquant sa « tentation d-avoir voulu – tout vouloir faire » seul affirmant désormais sa volonté « d’apaiser la France ».

Nicolas Sarkozy s’est présenté dimanche comme le seul à pouvoir faire barrage au Front national : « Je ne veux pas que mon pays soit condamné à n’avoir comme choix que le spectacle un peu humiliant d’aujourd’hui, et l’isolement qu’est la perspective du FN. »

Sans détailler son programme, Nicolas Sarkozy a refusé le terme de « thérapie de choc » utilisé par François Fillon.

Nicolas Sarkozy a décrit dimanche sur France 2 une France « en colère », « sans espoir », souffrant d’une « absence de perspective ».

Cherchant à justifier la nécessité de son retour par la gravité de la situation « Chômage », « violence », « défiance » et a attribué la responsabilité de cette situation au pouvoir socialiste actuel : « Depuis que – François Hollande- est au pouvoir, il y a un demi-million de chômeurs en plus « .

Quand Laurent Delahousse évoque son propre bilan, Nicolas Sarkozy répond « c’est lui le président, ce n’est plus moi.  »

« Il y a eu la crise de 2008. Vous êtes peut-être tellement drogué à l’actualité quotidienne que vous avez tout oublié. »

Il s’est exaspéré de l’acharnement judiciaire dont il se dit victime et a dénoncé le « mur des cons » du syndicat de la magistrature sur lequel il dit être « en tête de gondole » a t-il souligné et s’est agacé par les questions sur les affaires judiciaires actuelles.

Ajoutant « Est-ce que vous me prêtez deux neurones d’intelligence ».

Puis il s’est emporté contre le rejet par le Conseil constitutionnel de ses comptes de campagne.

Nicolas Sarkozy sans attendre les décisions judiciaires sur les affaires en cours a estimé que son retour prouvait en soi qu’il n’avait rien à se reprocher : « Est-ce que vous croyez que si j’avais quelque chose à me reprocher, je viendrais m’exposer dans un retour à la politique ? (…) Si j’avais peur, est-ce que je reviendrais ? Je n’ai pas peur. »

Se posant en victime avec l’idée d’un complot ou d’une manipulation politique : « Qui me rendra mon honneur ? Est-ce que vous ne croyez pas que tout ceci, ne sert pas certains desseins ? »

A propos du « Mariage pour tous », l’ancien président a estimé que ce n’était pas « le problème essentiel » des Français, puis a dénoncé la méthode sur ce dossier, de François Hollande et a assuré « Croyez-moi, le manque de courage, c’est pas là où j’ai le plus changé. »

Affirmant ne pas vouloir utiliser le temps de son interview « pour critiquer ( s)on successeur » et a assuré ne pas vouloir « polémiquer avec Monsieur Hollande ».

Nicolas Sarkozy a déclaré à propos de François Hollande « Je ne pense rien du tout de lui ».

Mais il a cependant rappelé « Que reste-t-il de la longue série d’anaphores, vous savez, ++Moi Président++ ? Une longue litanie de mensonges. » a déclaré Nicolas Sarkozy soulignant ce qu’il qualifie de « mensonges » aux Français, sur sa stature internationale et sur sa politique économique « Je ne sais toujours pas ce qu’est notre politique européenne ».

Sur la question de l’Ukraine, Nicolas Sarkozy a indiqué « François Hollande aurait pu prendre son téléphone et dire à Poutine qu’il n’était pas d’accord avec lui » a déclaré l’ancien président sur France 2 dimanche.

Nicolas Sarkozy a également déclaré « Je ne crois pas à l’homme providentiel ».

( Vidéo) France 2 : Sarkozy au 20 h « Est-ce que vous me prêtez

deux neurones d’intelligence ?  » (dimanche 21 septembre 2014)

Voir aussi :  ( Vidéo) Audience Sarkozy au 2àh de France 2 ( dimanche 21 septembre 2014)

Sarkozy sur Hollande « sa faute est d’avoir menti ! » « il terminera avec du goudron et des plumes» ( Le Point)

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TF1- Audience Marine Le Pen au 20h / France 2 ( Pujadas) + » Plus Belle a Vie » / M6 » Scène de ménages »( lundi 1 septembre 2014)

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