A la veille d’une journée décisive pour les Bourses asiatiques, européennes et nord-américaines suite à l’abaissement inédit de la note de la dette des Etats-Unis, la Bourse d’Israël a fortement chuté dimanche.
L’indice vedette de la Bourse de Tel-Aviv, le TA-25, qui regroupe les 25 plus importantes capitalisations du marché a reculé dimanche de 6,99% pour s’inscrire à 1.074,274 points. La séance a été pinctuée de suspensions de cotations.
En Europe la France et l’Allemagne ont réitéré dimanche les engagements pris lors du sommet du 21 juillet, tandis que se multipliaient les concertations entre les grandes puissances pour tenter de limiter l’impact de la dégradation de la dette américaine sur les marchés financiers.
Une conférence téléphonique à la Banque centrale européenne (BCE) était également prévue en vue d’une éventuelle intervention sur le marché des obligations italiennes.
Avant l’ouverture des places asiatiques, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont fait bloc pour tenter de stabiliser les marchés.
« mettre en oeuvre pleinement » les décisions prises
lors du sommet européen du 21 juillet,
Ils ont réaffirmé dans un communiqué commun, leur engagement à « mettre en oeuvre pleinement » les décisions prises lors du sommet européen du 21 juillet, notamment le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Le communiqué publié par l’Elysée précise « Ils soulignent l’importance qu’ils accordent à ce que les autorisations parlementaires concernant ces décisions soient obtenues rapidement dans leur deux pays avant fin septembre ».
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel indiquent également accueillir « favorablement les décisions prises en Italie et en Espagne visant à accélérer le redressement des finances publiques et à améliorer la compétitivité ».
Les deux dirigrants appellent à « une mise en oeuvre rapide et complète » des mesures décidées par Rome et Madrid pour équilibrer leurs budgets, « pour restaurer la confiance des marchés ».
La possible intervention de la BCE sur le marché secondaire (celui de la vente) des obligations souveraines a été évoquée par le président français et la chancelière allemande.
« Sur la base d’une analyse (…) constatant l’existence d’une situation exceptionnelle sur les marchés financiers et de risques pour la stabilité financière », et « sur la base d’une décision prise d’un commun accord par les États participant ».
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|