Dans un contexte politique entre affaires et défaite de la droite aux sénatoriales, le chef de l’Etat apparaît de plus en plus fragilisé.
Dimanche soir sur TF1 Jean-Louis Borloo a surpris en annonçant son renoncement à la présidentielle de 2012 et en ajoutant « Je ne sais pas qui sera le candidat de l’UMP.»
Le directeur général adjoint de l’institut BVA estimait récemment «Les Français donnent une cohérence globale aux affaires et à la politique menée par Nicolas Sarkozy qu’ils identifient comme favorable aux riches. Ils font la connexion».
Ajoutant que «c’est plus préjudiciable pour lui que pour n’importe quel autre homme politique».
Selon un sondage Viavoice publié ce lundi dans Libération, les Français, estiment ( à plus des deux tiers) que Nicolas Sarkozy perdra lors de l’élection présidentielle de 2012 s’il est candidat.
«S’il se représente», le chef de l’Etat «va vraisemblablement perdre l’élection présidentielle de 2012», pour plus des deux tiers des Français (68 %) révèle le sondage Viavoice pour le quotidien Libération.
De plus, moins d’une personne sur quatre ont indiqué dans un autre sondage pour Ouest France, souhaiter la candidature du chef de l’Etat.
Dans les rangs de la majorité plus que jamais, l’union autour de Nicolas Sarkozy semble de mise.
Ainsi Claude Guéant, a déclaré ce dimanche que Nicolas Sarkozy était «le seul candidat qui s’impose» à droite, qualifiant d’«incongrue» la suggestion selon laquelle le chef de l’Etat pourrait ne pas se présenter à sa succession.
Alain Juppé apparaît comme le meilleur candidat pour l’UMP en 2012.
De son côté affirmé François Fillon a affirmé «Il n’y a pas besoin de recours puisque nous avons un candidat naturel qui s’appelle Nicolas Sarkozy».
Dans le même temps, Alain Juppé apparaît comme le meilleur candidat pour l’UMP en 2012 selon le sondage Viavoice publié lundi.
Le ministre des Affaires étrangères devance Nicolas Sarkozy avec 26 % contre 21 %.
Le Premier ministre François Fillon obtient (16 %) et Jean-François Copé (10 %).
Parmi les raisons de ces reculs «La dette et les déficits publics» à 65%, «l’insuffisance des résultats économiques et sociaux» pour 64% des persnnes interrogées et «les affaires politico-financières» pour 62% des sondés.
En revanche l’opposition tire profit de la chute président de la république.
Ainsi François Hollande bénéficie d’une popularité de 53 % ( -2 points) par rapport à la précédente enquête des 8 et 9 septembre.
Le président du Conseil général de Corrèze devance de 7 points Martine Aubry (46 %) .
Manuel Valls et Arnaud Montebourg progressent et recueuillent respectivement ( 34 % +4 points et 30 % +3 points).
Sondage réalisé entre le jeudi 30 septembre et le samedi 1er octobre 2011, par téléphone. Sur un échantillon de 1 007 personnes.
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