Mercredi à l’Assemblée Nationale, le Premier ministre a affirmé que la France regrettait l’annonce « prise de façon unilatérale » par Georges Papandréou.
François Fillon a estimé qu’Athènes devait dire « vite et sans ambiguïtés s’ils choisissent » de rester dans la zone euro.
« C’est une décision qui peut être lourde de conséquence pour la Grèce d’abord et pour l’Europe elle-même.
Bien sûr en démocratie se tourner vers le peuple est toujours légitime mais nous regrettons et je veux le dire solennellement devant l’Assemblée Nationale, cette annonce prise de façon unilatérale sur un problème qui engage tous les partenaires de la Grèce.
Il ne s’agit pas de reprocher au Premier ministre grec d’organiser un référendum. Il s’agit de reprocher d’avoir négocié pendant des heures et des heures pour aboutir à un accord signé à l’unanimité sans jamais indiquer à ses partenaires de l’Union Européenne la possibilité d’organiser ce référendum.
Mais ce n’est pas avec des regrets qu’on gère une crise qui de but en bout aura mis à très rude épreuve l’unité européenne. »
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