Dominique Strauss-Kahn avait demandé à être entendu par les enquêteurs dès le 16 octobre, rappellent vendredi les avocats de DSK.
C’est à compter de cette date que le nom de Dominique Strauss-Kahn a commencé à être associé à l’affaire du Carlton de Lille.
Depuis les médias se sont fait l’écho des nouveaux éléments survenus dans cette affaire et notamment sur les liens supposés de DSK et des personnes mises en examen.
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn dénoncent un lynchage médiatique demandent à nouveau à ce que leur client soit entendu ce qui devrait être bientôt le cas.
Les conseils de DSK, Frédérique Baulieu et Henri Leclerc, rappellent dans leur communiqué, que Dominique Strauss-Kahn a demandé le 16 octobre à être entendu le plus vite possible dès que « son nom est apparu dans l’affaire dite du Carlton » afin « de mettre fin aux insinuations et extrapolations hasardeuses et malveillantes qui se répandaient ».
« Depuis, il n’a pas été entendu. Pendant ce temps, un véritable lynchage médiatique n’a cessé de s’amplifier, alimenté par des informations puisées dans des procès-verbaux et des pièces du dossier communiqués en temps réel à la presse et d’évidence soigneusement sélectionnés avec partialité » estiment-ils.
« Une telle situation est à la fois malsaine, racoleuse,
et non dépourvue d’arrières-pensées politiques ne saurait perdurer ».
Selon les avocats « ces « révélations » ne peuvent avoir pour origine que certains de ceux qui ont accès immédiatement et par profession à la procédure ».
Ils précisent « Une telle situation dont chacun peut percevoir à quel point elle est à la fois malsaine, racoleuse, et non dépourvue d’arrières-pensées politiques ne saurait perdurer ».
Les avocats de Dominique Strauss Kahn précisent « Dominique Strauss-Kahn affirme à nouveau qu’il est prêt à s’expliquer, non devant un incertain tribunal de l’opinion mais devant ceux qui conduisent l’enquête judiciaire, et demande à nouveau à être entendu le plus rapidement possible ».
Le quotidien Libération a publié jeudi des SMS évoquant des soirées libertines dans plusieurs villes d’Europe.
Ces SMS auraient été adressés par Dominique Strauss-Kahn à Fabrice Paszkowski, mis en examen dans l’affaire du Carlton de Lille pour proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs et escroquerie en bande organisée.
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