Les marchés n’ont pas réagi à la démission désormais officielle de Georges Papandréou en Grèce et celle, annoncée, de Silvio Berlusconi en Italie.
La perspective d’un éclatement de la zone euro n’est plus écartée.
Après une ouverture en baisse jeudi matin, les principales places boursières européennes ont rapidement rebondi avant de terminer à l’équilibre, sur l’espoir de voir la crise politique en Italie, avec l’arrivée prochaine de Mario Monti, ex-commissaire européen et économiste respecté, à la tête du gouvernement.
Le Parlement italien a décidé, afin de rassurer les marchés, d’accélérer l’adoption des mesures économiques réclamées par l’Union européenne d’ici samedi ou dimanche.
Une émission obligataire du Trésor italien, avec pour objectif une levée de 5 milliards d’euros a été atteint.
Le niveau record de 6,086%, contre 3,57% le 11 octobre a été atteint par les taux d’intérêt à un an payés par le Trésor italien.
En ce qui concerne le taux des obligations à 10 ans, passé mercredi au-dessus du seuil des 7%, est redescendu jeudi à 6,947% ce qui reste un niveau jugé insoutenable compte tenu de la taille colossale de la dette italienne de 1900 milliards d’euros soit près de 120% du PIB.
La France, deuxième économie de la zone euro, n’est pas épargnée par une crise de confiance et doit faire face à des attaques des marchés.
Jamais depuis plus de 20 ans, l’écart entre le taux des emprunts de l’Etat français et celui de l’Allemagne, référence économique des marchés, n’a été aussi important pour atteindre jeudi un nouveau record supérieur à 160 points de base.
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