Après le meurtre d’Agnès en Haute-Loire avoué par un lycéen déjà poursuivi pour viol, le gouvernement a rejeté mardi à l’Assemblée nationale toute exploitation politique de l’affaire.
Le gouvernement a justifié sa décision de légiférer à la suite de «dysfonctionnements» dans le suivi du jeune homme.
Dans le même temps la mère d’Agnès, Paola Marin, a regretté que «tout ça ait pris la tournure la plus politicienne, qui ne nous intéresse pas et qui nous dépasse».
François Fillon a estimé à l’Assemblée Nationale «Nous n’avons pas à exploiter des événements comme cela»
Le Premier ministre François Fillon a indiqué mardi «ce que les Français attendent de nous, c’est une grande dignité, nous n’avons pas à exploiter des événements comme cela».
Le Premier ministre s’est refusé à «polémiquer» avec le PS.
François Fillon a souligné que la loi présentée mercredi en conseil des ministres, qui inclut des mesures sur l’évaluation de la dangerosité des délinquants, n’est pas «un texte de circonstance».
Le Premier ministre a rappelé que le drame «aurait pu être évité», et a noté que le lycéen «n’aurait jamais dû être placé dans un établissement d’éducation normal sans une surveillance particulière».
Avant le meurtre d’Agnès, celui-ci avait écopé de quatre mois de détention provisoire dans le Gard, pour le viol d’une jeune fille de 16 ans.
Les ministres de l’Education, Luc Chatel et de l’Intérieur Claude Guéant, ont évoqué des «dysfonctionnements» dans le suivi du jeune homme, jugé «réinsérable et ne présentant pas de dangerosité» et scolarisé dans un établissement mixte au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire).
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