R. Bachelot : « On frôle le ridicule avec cette histoire »
Les affiches pour la promotion de la rétrospective Jacques Tati à la Cinémathèque de Paris, font apparaître le personnage M. Hulot incarné par le comédien et cinéaste français Jacques Tati, sans sa légendaire pipe qui a été retirée pour respecter la loi Evin. La Ligue des droits de l’homme (LDH) a immédiatement réagi en protestant contre cette censure et en appelant à « se mobiliser face à la généralisation du politiquement correct qui n’hésite pas à déformer les oeuvres du patrimoine ». Par la voix d’une porte parole de la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF Métrobus, celle-ci rappelle la loi Evin laquelle interdit la publicité « directe ou indirecte » en faveur du tabac ou de l’alcool. Le cinéaste Costa Gavras, président de la Cinémathèque s’est exprimé sur la question dans le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France : « C’est absurde et risible » en ajoutant que « Tati n’allume sa fameuse pipe dans aucun de ses films ». La ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot partage le même avis : « On frôle le ridicule avec cette histoire », a-t-elle déclaré à la presse.
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