Un référendum a été promis samedi par François Bayrou afin de moraliser la vie publique s’il est élu président de la République et a dénoncé un « matraquage » en faveur des favoris et le verrouillage de la politique en France.

Lors d’un forum samedi à Paris organisé à La Maison de La Chimie, le patron du Modem a déclaré « Il n’y a, au travers de ce début de campagne, qu’un message ou plutôt qu’un gavage qu’on essaye d’imposer au peuple français : on leur dit ‘il n’y aura pas de premier tour, sautez directement au second' ».

Il a ajouté « On veut nous imposer un deuxième tour contraint et forcé par matraquage ou par diversion (…) Tout cela a un but absolument précis : préserver les intérêts acquis, faire que rien ne change »

François Bayrou a estimé que pour moraliser la politique, « il faut en passer par la seule autorité qui vaille qui est l’autorité directe des Français » car « il est vain de demander aux abuseurs de limiter les abus ».

Devancé dans les sondages par trois candidats à l’élection présidentielle, François Hollande (PS), le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy et par Marine Le Pen (FN), le candidat du MoDem a affirmé que s’il est élu en mai, il organisera un référendum le 10 juin, jour du premier tour des élections législatives.

Le patron du Modem a affirmé que ce référendum visera à empêcher les conflits d’intérêts, à protéger l’indépendance des médias, à rétablir la séparation des pouvoirs mais aussi à rendre intangible l’indépendance de la justice.

Pour F. Bayrou, ce référendum « posera les principes d’une loi électorale juste », reconnaîtra le vote blanc, réformera les règles de financement de la vie publique et imposera la parité dans la représentation politique, a-t-il précisé.

Ce référendum voulu par François Bayrou aura également pour objectif de fixer les règles de composition d’un gouvernement de moins de 20 ministres et interdira le cumul des mandats pour les députés et fixera des limites pour les sénateurs.

Le nombre de députés, sera réduit à environ 400, afin d’attribuer au scrutin proportionnel, un quart de ces sièges a par ailleurs déclaré le candidat à l’élection présidentielle.

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