Mercredi, les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont annoncé qu’une plainte pour «violation manifeste de ses droits» va être déposée après la publication mardi dans Le Monde des procès-verbaux de sa garde à vue fin février à Lille.

Dans un communiqué, les trois avocats de Dominique Strauss-Kahn écrivent «Le quotidien Le Monde (…) n’a pas hésité de manière tronquée, puisque parcellaire, à publier des passages choisis de procès-verbaux des auditions de M. Strauss-Kahn dont on peut se demander comment ils lui sont si opportunément parvenus».

« Une fois encore, il a été procédé à une violation du secret de l’instruction au préjudice de M. Strauss-Kahn au prétexte, commode et convenu, de l’information du public, là où en réalité il n’y a que voyeurisme» précisent les avocats de DSK

Selon Mes Henri Leclerc, Frédérique Baulieu et Richard Malka «M. Strauss-Kahn déposera plainte dans les prochains jours à raison de cette violation manifeste de ses droits alors même que lui a été retiré le droit de s’exprimer».

Les trois avocats précisen que Dominique Strauss-Kahn «entend que la lumière soit faite sur l’origine de ces fuites afin d’en éclairer les réelles motivations».

L’ancien patron du FMI a notamment indiqué dans les extraits de PV de son audition le 21 février publiés par Le Monde, avoir été «naïf» en n’ayant pas reconnu comme prostituées les jeunes femmes qu’on lui avait présentées pour des rencontres libertines.

L’ancien patron du FMI avait ajouté qu’au cours de ces soirées libertines, il n’y avait, «jamais eu de relation contrainte ou imposée».

prostituée belge : ses propos sont des « Mensonges « selon DSK

Dominique Strauss-Kahn a qualifié de «mensonge», «erreur» ou encore de «pression» les propos de l’une des prostituées à la police belge, selon laquelle elle se serait opposée en vain lors d’une soirée à Washington, en décembre 2010 à certaines pratiques, sans jamais déposé n’avoir plainte pour viol.

Lundi soir à Lille DSK a été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée, pour avoir participé à des soirées libertines.

Selon les juges d’instruction, certaines participantes étaient, des prostituées rémunérées, ce que contestent les avocats de Dominique Strauss-Kahn qui considèrent que les «infractions reprochées sont inexistantes» estiment les avocats.

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