Vendredi matin, le conseil des prud’hommes a jugé fondé le licenciement de trois salariés d’une société de Boulogne-Billancourt pour avoir critiqué leur hiérarchie sur le réseau social.
Critiquer sa hiérarchie sur Facebook ou un autre réseau social est désormais un motif de licenciement.
Cette décision qui intervient alors que 75% des internautes français sont inscrits sur au moins un réseau social, constitue une première en France.
Le conseil des prudhommes qui se prononçait sur le cas de trois salariés d’une société de Boulogne-Billancourt licenciés en début d’année pour avoir dénigré leurs supérieurs sur le réseau social, a pour la première fois considéré le licenciement fondé ont annoncé vendredi matin les avocats des différentes parties.
Les salariés sont désormais appelés à la «méfiance» selon l’avocat.
Selon l’avocat d’un des salariés, les salariés sont désormais appelés à la «méfiance». «Qu’ils fassent extrêmement attention à ce qu’ils disent de manière humoristique ou pas» sur le réseau social, a-t-il indiqué.
Une avocate en droit du travail estime pour sa part « c’est le caractère public des propos tenus».
«Un salarié a tout à fait le droit de dénigrer sa hiérarchie ou ses collègues dans un cadre non professionnel. Heureusement ! Ici, c’est le fait que la conversation incriminée puisse être accessible à un grand nombre de personne qui justifie le licenciement» ajoutet-elle.
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