Dans un communiqué adressé samedi à la rédaction du site d’information lemediascope.fr, France 2 annonce la participation demain dimanche 31 mai de Nicolas Sarkozy, président du parti « Les Républicains » au Journal de 20h. ( Voir audience France 2 / 20h N.Sarkozy)
Dimanche 31 mai 2015, Nicolas Sarkozy président du parti Les Républicains dont le Congrès fondateur a eu lieu samedi sera l”invité du journal de 20h de France 2 présenté par Julian Bugier.
Devant près de 20.000 personnes samedi Porte de la Villette à Paris le congrès de l’UMP organise au lendemain du vote portant sur le changement de nom du parti pour consacrer le nouveau parti Les Républicains.
Le nouveau nom a été approuvé à plus de 83% par les adhérents au parti de l’opposition malgré une faible participation.
Ce samedi l’UMP se réunissait en Congrès pour devenir officiellement Les Républicains.
Tous les ténors du parti étaient réunis samedi par Nicolas Sarkozy pour donner un nouveau départ au parti à l’occasion de ce changement de nom et faire table rase du passé, après plusieurs affaires et autres révélations.
Juppé hué – Sarkozy Ovationné ( le congrès des Républicains)
« Certains me sifflent, ça me fait de la peine
mais ça ne change pas mes convictions » ( Alain Juppé)
Nicolas Sarkozy président des Républicains a clôturé ce Congrès fondateur par un discours fixant un nouveau cap dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017.
Bernadette Chirac a adressé un message retransmis sur grand écran pour soutenir le nouveau parti et son président Nicolas Sarkozy « J’approuve Nicolas Sarkozy pour sa décision de choisir les Républicains comme dénomination de notre mouvement ».
« Nous devons tous nous sentir mobilisés au service la démocratie et de la République » a poursuivi Bernadette Chirac dont le discours enregistré a été retransmis sur grand écran.
Près de soixante intervenants se sont ensuite succédé à la tribune de ce congrès fondateur.
Alain Juppé qui a été le dernier intervenant à la tribune avant le discours de Nicolas Sarkozy a été hué par certains militants.
Le maire de Bordeaux stoïque a déclaré « Certains me sifflent, ça me fait de la peine mais ça ne change pas mes convictions, vous êtes ma famille, je resterai dans ma famille! »
Alain Juppé a appelé au rassemblement et à l’unité « Notre société a besoin d’apaisement et non pas de revanche, a plaidé le maire de Bordeaux. On ne fait rien de bon dans la recherche méthodique du clivage. »
Alain Juppé a affirmé qu’il partageait « l’enthousiasme pour un nouveau départ » tout en reconnaissant une « lourde responsabilité pèse sur les épaules » des Républicains dans la perspective des élections régionales.
Avant lui François Fillon a également été accueilli par quelques huées au moment de prendre la parole à la tribune.
L’ancien Premier ministre a déclaré souhaiter un changement de comportement dans sa famille politique : »il va falloir être des républicains! » « Partout où l’autorité de l’état sera bafouée, les Républicains seront là, partout où la laïcité est défiée les Républicains seront là ».
Précisant que le nouveau nom du parti va les obliger « plus que tout autre, car lorsqu’on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoir. Et puisque l’exemple doit venir de nous-mêmes, faisons de la liberté, de l’égalité et de la fraternité la devise vivante des Républicains. »
La « confiance » au cœur du programme des Républicains
Nicolas Sarkozy a appelé à restaurer la confiance et le président des Républicains a mis en avant la « République de confiance » voulue que ce soit à l’école, la famille, la laïcité, la sécurité, la justice.
« Nous devons redonner confiance aux Français dans la connaissance, dans la science, dans la raison, dans le progrès »
« La République de la confiance, c’est celle qui respecte la famille, qui la soutient, qui l’accompagne. Je vous propose de construire une république où chacun saura qu’il peut s’élever par son talent s’enrichir par son travail. » a déclaré le président des Républicains.
Précisant « Ce n’est pas un rêve, c’est juste notre ambition, la République de confiance. Voilà pourquoi nous sommes devenus les Républicains ».
La gauche accusée de « caricaturer »
la République
Nicolas Sarkozy a également critiqué la gauche lui reprochant de « trahir par le coup de force permanent ».
« Vous ne défendez pas la République, vous la caricaturez », « Vous ne respectez pas la République, vous la trahissez par le coup de force permanent parce que vous pensez qu’avoir la majorité vous donne tous les droits » a lancé le président du parti d’opposition dans son discours de clôture du congrès.
Auparavant Nicolas Sarkozy a salué la présence de l’ensemble des ténors de l’ex-UMP.
« Pour moi, avoir la chance de présider une famille politique qui compte dans ses rangs un homme politique comme Alain Juppé est une richesse. Présider une famille politique à laquelle participe Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon c’est une chance pour la France » a déclaré Nicolas Sarkozy.
Le président des Républicains a qualifié ce congrès comme « un jour de refondation, un jour de renouveau, un jour de renaissance » ajoutant « le redressement, on ne le fait pas seul, je ne suis pas un homme seul ».
Nicolas Sarkozy a par ailleurs vivement critiqué François Hollande sur sa politique étrangère :
« Quel Français aimant passionnément son pays n’a pas éprouvé un sentiment mêlé de honte et de tristesse à voir les plus hautes autorités françaises préférer aller serrer la main de Fidel Castro au lieu d’aller rendre hommage au peuple russe pour les terribles épreuves qu’il a endurées lors de la seconde guerre mondiale et dont le courage a joué un si grand rôle dans la défaite du nazisme? » a lancé Nicolas Sarkozy.
Ajoutant : « On ne doit pas confondre notre amitié avec le peuple russe et les divergences légitimes avec son gouvernement. »
(Vidéo) Juppé et Fillon hués – Sarkozy ovationné
Congrès des Républicains
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