Dans une tribune au Figaro l’ex-Premier ministre UMP François Fillon attaque la politique étrangère de François Hollande.
Le chef de l’état est accusé accuse de faire privilégier son « image » sur « la recherche de résultats ».
Sur le dossier syrien, M. Fillon exhorte de nouveau le président français à rencontrer Vladimir Poutine.
« Que notre président normal comprenne
qu’il n’y a rien de normal dans le monde «
François Fillon écrit qu’avant d’être élu, François Hollande « n’avait pas de mots assez durs pour qualifier l’effacement de l’Hexagone de la scène internationale et les erreurs à répétition de Nicolas Sarkozy ».
L’ancien Premier ministre cite notamment le renforcement des troupes françaises en Afghanistan, l’intervention en Libye, le retour de Paris dans l’Otan, la crise ivoirienne.
Il s’étonne donc qu’ »après ce festival de condamnations, de critiques condescendantes et de postures « droits de l’hommiste », on s’attendait à un festival d’initiatives françaises sur la scène internationale ».
Il poursuit « la déception est à la hauteur des excès de critiques ». « Oui, il y a une grande différence entre la politique de Sarkozy et celle de Hollande : le premier prenait des risques, cherchait à renouveler une politique étrangère trop souvent synonyme d’immobilisme et de faux semblants ».
M.F.Fillon ajoute » le second ne se préoccupe que de sa normalitude et préfère de beaucoup son image à la recherche de résultat ! »
Pour l’ancien Premier ministre, « le comble est atteint avec la Syrie où le gouvernement français fait le service minimum ».
Il ajoute « Si j’étais François Hollande, je prendrais l’avion maintenant pour Moscou, si possible avec Angela Merkel » afin de rencontrer Vladimir Poutine et le convaincre de faire plier Assad.
L’ancien Premier ministre profite de cette tribune pour se démarquer de Nicolas Sarkozy, qui a récemment fait un rapprochement entre la situation en Syrie et celle en Libye avant la chute de Kadhafi et une intervention étrangère.
François Fillon dit craindre « un nouvel Irak » « J’ai toujours pensé qu’une telle intervention militaire serait une très grave erreur stratégique ».
Selon l’ancien Premier ministre, le véritable « verrou » du dossier syrien est la position russe.
« Que notre président normal comprenne qu’il n’y a rien de normal dans le monde dont il est désormais l’un des principaux responsables. Qu’il prenne des risques, qu’il abandonne ses postures bourgeoises et atlantistes version guerre froide » précise l’ancien Premier ministre candidat à la présidence de l’UMP en novembre prochain.
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