Selon une note de conjoncture du Crédit Agricole, le marché immobilier résidentiel montre des signes de tassement qui pourrait aboutir à un ralentissement en douceur après la reprise observée depuis la fin 2009.
Ainsi, en 2011, la hausse des prix devrait être limitée à +4 % et devrait s’établir à +2 % en 2012.
Selon la banque les « fondamentaux du marché immobilier français sont sains » et « vont continuer à jouer ».
C’est pourquoi la demande de logements reste importante et est maintenue par des facteurs structurels telles que les nombreuses incitations fiscales, la démographie positive et la préparation à la retraite.
Les auteurs de l’étude ajoutent « Il n’y a pas eu au cours des années récentes de comportements spéculatifs généralisés, à la différence de la période 1985-1991″.
Ils précisent que l’offre de logements qui reste insuffisante, permet un maintien des prix.
Enfin, la prudence quant à l’octroi de crédit a permis d’ » éviter la formation d’une ++bulle++ de crédit, à la différence des pays anglo-saxons ».
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