Dimanche soir les ministres européens des Finances ont donné leur accord lors d’une conférence téléphonique.
Le nouveau plan de rigueur irlandais ne devrait pas toucher à l’impôt sur les sociétés mais concernera le Smic horaire, l’un des plus élevé d’Europe qui baisserait ainsi d’1 euro/heure.
La demande d’aide de l’Irlande à sa été accueilli «favorablement» dimanche soir par les ministres européens des Finances qui se sont dits prêts à déployer un plan de soutien pour sauver les banques en crise de ce pays de l’Union européenne.
L’aide dont le montant n’est pas encore connu sera inférieure à 100 milliards d’euros.
Le «feu vert» des ministres de la zone euro pour faire bénéficier d’une aide Dublin à travers un plan international qui prévoit un recours à un mécanisme de prêts garantis par les pays de l’Union monétaire, à des prêts du FMI, ainsi qu’à des prêts garantis sur le budget de l’UE, a été donné lors d’une réunion par conférence téléphonique.
« moins de 100 milliards d’euros ».
La Belgique qui préside l’UE a évoqué par l ‘intermédiaire de son ministre des Finances Didier Reynders, un volume total de «moins de 100 milliards d’euros».
D’une part l’aide sera financée par un «Mécanisme européen de facilité financière» consistant en des prêts pouvant aller jusqu’à 60 milliards d’euros garantis par le budget de l’UE , par le Fonds européen de stabilité financière à hauteur de 440 milliards d’euros de prêts garantis par les pays de la zone euro mais aussi par d’autres pays européens non membres de la zone euro qui le souhaiteraient ainsi que par le FMI, a indiqué Didier Reynders.
Ce plan en trois volets destiné à venir en aide à un pays de la zone euro en difficulté financière avait été mis en place au printemps après la crise de la dette en Grèce.
Le Royaume-Uni et de la Suède , deux pays non membres de la zone euro devraient compléter ce dispositif à travers des prêts bilatéraux.
L’objectif visé étant d’économiser 15 milliards d’euros sur quatre ans, soit près de 10% de l’ensemble du Produit intérieur brut (PIB) irlandais et de ramener le déficit public irlandais à 3% en 2014, conforménent aux règles européennes, alors que ce même déficit se situe actuellement à 32% en incluant l’aide aux banques.
En contrepartie de ces aides le gouvernement compte abaisser le salaire minimum qui serait ramené de 8,65 euros à 7,65 euros de l’heure sans pour autant toucher à l’impôt sur les sociétés.
Cette semaine l’économiste Marc Touati avait évoqué sur lemediascope.fr la question d’un plan de soutien à l’Irlande. ( Voir Interview vidéo)
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