Selon une étude publiée par le mensuel L’Expansion mercredi, en sept ans, la rémunération des PDG du CAC 40 a augmenté de 20 %.

En moyenne, les revenus des grands patrons ont progressé trois fois plus vite que ceux des salariés.

Selon les calculs de L’Expansion, en sept ans,4,7 millions d’employés des entreprises du CAC 40 ont vu leuss salaires progresser d’à peine 1 % alors que dans le même temps la rémunération des PDG du CAC 40 a augmenté de 20 %, hors inflation.

En moyenne chacun des patrons du CAC 40

a perçu 4,2 millions d’euros.

Le mensuel précise que « les écarts se creusent entre le général en chef et ses ouvriers, ses employés et même ses cadres ».

De nombreuses disparités existent cependant entre les entreprises du CAC 40.

Certaines entreprises comme Bouygues ou Vivendi, le patron aurait même perdu du pouvoir d’achat lorsque les revenus des salariés ont augmenté.

Après avoir additionné toutes les rémunérations versées aux très grands patrons incluant bonus et plus values réalisées sur les stock-options, les actions gratuites, les dividendes et les jetons de présence, le mensuel constate une augmentation de 19 % par rapport à l’année précédente pour les PDG du CAC 40.

En moyenne chacun des patrons du CAC 40 a perçu 4,2 millions d’euros, soit cent quatre-vingt-six fois le salaire moyen français.

En tête des patrons les mieux payés du CAC 40 en 2010, Jean-Paul Agon le patron de l’Oréal, le seul à franchir le seuil des 10 millions d’euros en 2010 et précède ansi Bernard Arnault.

Au total, le dirigeant de LVMH totalise plus de 9,7 millions d’euros.

Gilles Pelisson, l’ex-PDG d’Accor remplacé le 15 janvier 2011, a bénéficié, après cinq ans de services, d’une indemnité de 5 millions d’euros.

Cette forte hausse des rémunérations des patrons du CAC est notamment due à la hausse de la Bourse.

Bernard Arnault, patron de LVMH, qui possède le plus d’actions de son groupe parmi les patrons du CAC 40 a réalisé 240 millions de gain potentiel selon L’Expansion ce qui correspond à une hausse de 40% du titre LVMH depuis un an.

Autre explication avancée par l’Expansion, le nombre d’actions gratuites dont bénéficient les patrons des entreprises du CAC 40 dont les deux tiers d’entre eux profiteraient.