La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, qui s’est exprimée jeudi matin sur Europe 1 depuis le Women’s Forum, le forum des femmes dans l’économie et la société,  a réagi au départ de Marseille de la compagnie aérienne Ryanair  mise en examen pour pour « travail dissimulé ».

Selon elle c’est « un arbitrage ».

« Je ne suis pas scandalisée ». « On a tout intérêt à regarder ce qu’on peut changer » pour éviter que d’autres entreprises étrangères ne quittent à leur tour le territoire français, a  indiqué Christine Lagarde.

La ministre de l’Economie a  également plaidé pour une égislation européenne harmonisée :

« Il faut essayer d’éviter les grands écarts qui amènent les entreprises à faire des arbitrages qui ne sont pas bons pour la compétitivité du pays ».

++Ah la France, pays des grèves++

« Quand je vois des investisseurs étrangers qui recommencent à se chanter la petite musique de ++Ah la France, pays des grèves  ça me désole parce qu’on a besoin d’investisseurs sur le territoire français ++, a poursuivi la ministre de l’Economie.

Christine Lagarde s’est refusée à tout commentaires sur l’avenir de l’impôt sur la fortune et sur celui du bouclier fiscal, indiquant seulement son souhait de voir créer « un impôt qui protège la compétitivité des entreprises, du pays, un impôt pas confiscatoire, un impôt qui soit prévisible et puis il faut le faire à fiscalité constante ».

Un impôt « un peu intelligent, ce serait pas mal ça » a conclu Christine Lagarde.