Plusieurs associations ont fait part de leur indignation jeudi après l’annonce de la relaxe de Jean-Marie Le Pen dans l’affaire des affiches « Non à l’islamisme » utilisées par le FN lors des élections régionales de 2010.
Poursuivi pour incitation à la haine envers les musulmans et les personnes d’origine algérienne, il était reproché au parti du Front National et à son président d’avoir utilisé des affiches lors des dernières élections régionales.
Les affiches montraient une femme intégralement voilée à côté d’une carte de France, recouverte du drapeau algérien, sur laquelle on pouvait voir sept minarets en forme de missiles
Le Pen n’est « ni l’auteur de l’affiche en cause, ni le responsable
des sites sur lesquels elle avait été diffusée »
Fortement inspirée de l’affiche créee par l’extrême droite suisse pour le référemdum helvétique sur les minarets, celle-ci était barrée par la mention « Non à l’islamisme ».
Selon le jugement rendu jeudi, Jean-Marie Le Pen n’est « ni l’auteur de l’affiche en cause, ni le responsable des sites sur lesquels elle avait été diffusée »
Patrick Gaubert, ancien président de la Licra a indiqué sur leJDD.fr :
« J’ai du mal à comprendre la justice. Dans un premier temps, elle décide de retirer les affiches. Maintenant, elle le relaxe! ».
Il ajoute « On ne peut pas accepter ce genre d’affiche, sinon on accepte tout. Le Pen veut faire croire que les musulmans sont tous des fondamentalistes, ce qui n’est pas vrai. Il devait être condamné. »
En mars dernier, la justice avait ordonné le retrait des affiches estimant qu’elles constituaient «un trouble manifestement illicite».
Le tribunal de grande instance de Marseille a condamné Jean-Marie Le Pen, président du Front national (FN), à retirer les affiches diffusées en France, portant atteinte à l’Algérie.
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