Les derniers arbitrages décidés dimanche par Nicolas Sarkozy et François Fillon qui vont être annoncés lundi matin après un conseil des ministre exceptionnel font la une de la presse américaine.
Après un premier plan de rigueur, annoncé il y deux mois et demi, François Fillon dévoilera lundi second plan après le conseil des ministres exceptionnellement décalé pour cause de G20.
Le Premier ministre reviendra sur ces mesures lundi sur TF1 au journal de 20 heures.
La facture s’élèvera à 8 milliards d’euros au plus, après 10 milliards en août.
Seront notamment concernés la TVA, l’assurance-maladie et l’impôt sur les entreprises.
Près d’un tiers de l’effort devrait être réalisé par des prélèvements fiscaux, le reste par des économies.
Selon certains participants aux réunions d’arbitrages « Tout ce qui était facile à faire a déjà été fait. Désormais, nous entrons dans des mesures plus structurantes » a t-on déclaré.
Nicolas Sarkozy a indiqué que la France doit être perçue comme l’Allemagne, un pays fiable solide et préserver la notation triple AAA de sa dette.
Précisément l’agence Moody’s menace de dégrader la perspectivede la note de la France.
» la piste principale envisagée est celle d’un relèvement
de la TVA de 5,5% à 7% dans la restauration »
Pour parvenir a réduire la dette de la France la piste principale envisagée est celle d’un relèvement de la TVA de 5,5% à 7% dans la restauration, la rénovation du bâtiment, certains services à domicile et certains produits utilisés notamment dans l’agriculture tels que pesticides.
Cette mesure permettrait un gain de près d’un milliard d’euros mais serait mal perçue par les restaurateurs, auprès de qui Niclas Sarkozy est perçu comme celui qui avait obtenu la TVA réduite après de difficiles négociations à Bruxelles.
A cette mesure devrait s’ajouter celle d’une nouvelle contribution de la part des grandes entreprises, celles qui affichent un chiffre d’affaires de plus de 500 millions d’euros.
De plus, le gouvernement compte limiter la progression des remboursements de l’assurance-maladie à 2,5% l’an prochain, au lieu de 2,8% prévus initialement.
Enfin une « mise en réserve » de près de 900 millions d’euros serait envisagée.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|