Trois jours avant ses deux concerts au Stade de France, les 11 et 12 septembre 2009, Mylène Farmer qui fête en 2009 ses 25 ans de carrière s’est exprimée au micro de RTL.
La chanteuse raconte notamment que dans les minutes qui précèdent ses concerts Laurent Boutonnat passe cinq minutes avant l’entrée en scène me sert la main et me dit ++Fais le vent ++ et là personne ne comprend.
Mais « Fais le vent » ça veut dire respire, c’est une manière de déstresser un peu. Mais c’est vraiment dans le silence. (…) »
« Les mots s’appuient, s’accrochent s’harmonisent avec la musique, donc j’ai besoin de la musique avant d’écrire des mots. La musique m’inspire des sentiments des sensations. J’ai un très mauvais souvenir de scolarité donc nous allons passer ce mot. Donc le travail, l’opiniâtreté est essentiel. La souffrance est indissociable, la douleur parce-que les doutes, la douleur physique, il faut aller au-delà de soi ».
Le journaliste lui demande si elle a le sentiment d’avoir construit une œuvre ?
Elle répond : « Non j’ai construit quelque chose, je suis fière de ce que j’ai pu costruire, sans prétention aucune. Très sincèrement l’obsession de laisser une trace ne fait pas partie de moi. Maintenant pour être tout à fait honnête j’aimerais que l’on ne m’oublie pas ».
« La mort de Michael Jackson m’inspire le tragique, la notion d’incompatibilité de vie privée et vie publique, de médias, c’était un immense, immense artiste. C’est quelqu’un dont j’appréciais les spectacles mais l’homme aussi, sa fragilité, sa sensiblité, c’est tragique, je suis triste »
« J’ai ce paradoxe en moi je suis très bien dans l’ombre et capable de m’exprimer dans la lumière. Je sais mon handicap devant trois personnes et mon aisance devant 30.000 personnes mais en tous cas il y a une espèce de bascule qui se fait presque naturellement.(…) Je suis deux nature discrète en général ».
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