Le suspect n°1 dans la tuerie de Nantes a écrit à sa famille pour donner des nouvelles en expliquant qu’il ne se trouve plus en France.

Dans une lettre de cinq pages publiée par RTL jeudi Xavier Dupont de Ligonnès s’adresse début avril à neuf membres de sa famille pour exliquer son départ.

«Coucou tout le monde. Méga-surprise: nous sommes partis en urgence aux USA, dans des conditions très particulières que nous vous expliquons ci-dessous».

« Au moment où vous lisez cette lettre nous, ne sommes plus en France et ne pourrons y revenir pendant un temps encore indéterminé -quelques années-».

«Quand vous lirez ce courrier, nous ++n’existerons plus++ officiellement en tant que Français » et précise que l’endroit où il se trouve «il y fait chaud la plupart du temps et il y a de la bonne musique».

« PS : inutile de s’occuper des gravats

et autres bazars entassés sous la terrasse ».

Selon Xavier Dupont de Ligonnès il faut surmonter l’absence de possibilité pour la famille de ne plus communiquer par mails ou téléphone.

«Certaines tensions avec les enfants qui ne peuvent avertir leurs amis et qui ont interdiction de Facebook et autres réseaux Internet (mais bon, ça se passe plutôt bien dans l’ensemble. Ils comprennent)»,

Il est également fait référence à la séparation avec les deux labradors ( pourtant retrouvés morts) mais précise «heureusement une personne a pris les deux».

Des instructions sur la répartission des biens sont ensuite données :

«la C5 étant invendable elle a été refilée pour pièces au père d’un ami d’Arthur». ( le véhicule a pourtant été retrouvé dans le Var).

En ce qui concerne les autres précautions prises il indique «La version officielle est que nous avons été mutés en Australie pour des raisons professionnelles ».

«Prenez bien soin de vous tous. Nous aurons tellement de chose à vous raconter plus tard» poursuit –il .

Le courrier est signé «Xavier, Agnès, Arthur, Thomas, Anne et Benoît (le plus dur va être de nous habituer à nos nouveaux noms)..».

«PS : inutile de s’occuper des gravats et autres bazars entassés sous la terrasse».