Le conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino affirme dans un entretien publié dimanche dans le Parisien, que « la solitude du pouvoir » a fait changer le chef de l’état.
Henri Guaino explique : « Il s’est trouvé confronté à des choix lourds de conséquences pour lesquels aucun catéchisme ne l’a aidé à démêler l’enchevêtrement du bien et du mal. La grandeur morale de la politique n’est pas dans la bonne conscience mais dans le cas de conscience ».
Il ajoute : « Les crises, les guerres, les prises d’otages, les souffrances humaines pour lesquelles le président apparaît comme le dernier recours, la solitude du pouvoir face à la décision, tout cela est forcément bouleversant ».
Henri Guaino se veut élogieux et affirme que le président a bien été celui du pouvoir d’achat : « Il l’a été. Pas parce que les statistiques disent que le pouvoir d’achat a continué d’augmenter pendant la crise… Mais parce que, pendant quatre ans, sauver le pouvoir d’achat a été sa priorité absolue ».
Le journaliste lui fait alors remarquer que le bilan économique ne plaide pas en sa faveur.
Henri Guaino répond « On ne corrige pas en quatre ans trente ans de dérives et les grandes réformes mettent du temps à produire leurs effets. Je pense au Grand Paris, au grand emprunt, à l’autonomie des universités… »
En ce qui concerne le bilan global de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino estime qu’il faudra « faire confiance aux Français » pour juger à l’appui des résultats obtenus.
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