Une maman a perdu l’enfant qu’elle portait vendredi. Un rendez-vous programmé vendredi à Paris à la maternité de Port-Royal dans le XIVe arrondissement récemment rénovée.
« Un bébé ne doit pas mourir à Paris en 2013
faute de place à l’hôpital »
Avec son compagnon ils étaient attendus jeudi à 7 h à la maternité pour déclencher l’accouchement.. Les médecins avaient diagnostiqué que le col de l’utérus de la jeune femme était « dilaté, modifié et favorable ».
Le couple met en cause la maternité Port-Royal, où l’accouchement devait être déclenché jeudi..
La maternité la plus grande de Paris a annoncé l’ouverture une enquête interne « afin de comprendre ce qui s’est passé, voir si on est passé à côté de quelque chose ».
Le bébé est mort in utero vendredi et le couple estime que l’établissement hospitalier est fautif.
Patrick Houssel, le directeur du groupe hospitalier a rendu visite à la jeune femme qui était toujours hospitalisée samedi .
Stéphane, le compagnon de la jeune femme est sur le point de porter plainte contre la maternité Port-Royal à Paris a t-il indiqué Le Parisien.
Stéphane a précisé « Un bébé ne doit pas mourir à Paris en 2013 faute de place à l’hôpital »
Selon lui c’est à cause d’un service débordé que Déborah, la jeune femme déjà maman qui n’avait pas perdu les eaux, n’aurait pas pu accoucher à la date prévue.
Le compagnon de la jeune femme a précisé au Parisien « Le rendez-vous avait déjà été reporté, explique Stéphane, son compagnon, pompier. J’ai donc téléphoné avant de partir. On nous a demandé de ne pas venir tout de suite et d’attendre 11 h. Et à 11 h, il n’y avait plus de chambre disponible. »
Selon lui sa grossesse était considérée « à risques » avec crainte d’un accouchement précoce.
Il précise qu’après avoir insisté au téléphone avec le médecin de garde, le couple a été dirigé aux urgences de Port-Royal, plusieurs heures plus tard « pour un monitoring, prendre la tension, examiner le col ».
Il a ajouté « Une sage-femme débordée qui courait de box en box est venue vers nous pour nous dire de rentrer chez nous. Pour elle, il n’y avait pas d’urgence. »
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